Archive for juillet 2006

Je ne serais plus là

Ne serais plus là

 

 

Demain a ton réveil, pour toi tout sera pareil

A peine verra- tu le vide, en ce matin livide

Tu ne t’apercevras même pas que mes effets, ne sont plus la !

Le dernier bol de café absorbé, me voilà enfin décidé

Les clefs de tous mes soucis posés sur le guéridon gris

 

Près du mobile qui désormais me sera inutile

Je survole d’un dernier regard cette vie matérielle

Puis- je tire la porte en laissant derrière moi ce que tu dis être le bonheur

Saura -tu un jour que ton indolence et la cause de mes souffrances

 

Ta possession et tes suspicions ont détruit mes horizons

Ce matin comme d’habitude tu scruteras tes repères par la fenêtre

L’automobile sera à sa place, et tu n’auras aucun souci

Moi je ne serais plu dans le jardin, pareillement à d’autres matins

 

Mais par les chemins, avec mon chien compagnon de demain

De la cuisine, a la télé, tu iras consommer ton petit déjeuner

Ton souci de la matinée !! te maquiller de la tête au pied

Critiquer l’horaire précaire, des diffusions de tes feuilletons

 

Angoissé par tes projets, qui ne verront jamais l’été

A l’apogée de ton inconstante journée

Tu auras enfin souvenance, de ta carence, la pitance !!

Sur le combiné tu vas te précipiter, pour que je te suggère une idée

 

A cet instant tu vas te soucier, que quelque chose a changé

Tu vas gindre mais, tu ne saureras me joindre

Car le seul lien qui nous permettait de converser, à ton côté est resté

Telle une mareyeuse, du balcon tu va crier mon nom

 

Non par inquiétudes, mais par habitude

Alors du long silence naîtra, les doutent qui te déboute

Tu balbutieras encore et encore, mon nom sent te faire une raison

Ton combiné d’une main, mon portable dans l’autre

Tu peux enfin dialoguer à ta guise de ce qui te grise

 

Moi !! moi sens me retourner je vais enfin pouvoir rêver

 

 

Caregnato Alberto   le 15 :10 :04

apres les coup les bleus ça fait mal

pour les personnes qui mon bien alumé pour la coupe du monde
 
c’et de bonne guère
 
vous pouvez l’interpréter à votre  façon voyons les plus imaginatifs
 
 
                         apres les coups les bleus ça fait mal

L’ALCOOL

L’alcool

 

 

Je m’appelle Sarah ,

J’ai 2 ans
Je demeure sous les escaliers
Quand mon papa travaille
Je sors
Mais dés que je l’entends
Je me dépêche de retourner
Sous les escaliers
Si je pleure il me frappe
Quand papa travaille
Je rigole avec ma maman
Mais si mon papa me vois rigoler
Il me bat
Et aujourd’hui mon papa

Rentre il était tout drôle il titubé

Me vois me prends
Me frappe me jette contre le mur

Et aujourd’hui je m’appelle Sarah
J’ai 3 ans et mon papa ma tué

 faite circuler ce billet SVP

qui n’est pas de moi mais qui me touche

 

les années passent

Voilà ! les années passent

 

Je voulais vous parler un peut plus de moi

Mais cela m’est difficile car je suis un solitaire

Egoïste ! Peut-être, incompris et idiot, sûrement.

J’ai fait ma route, dans l’angoisse et le doute

Critiquer par certains, dénigré par d’autres

 

Pour l’émigrant déraciné que je suis ce ne fut pas facile

Je comprends âprement certaines censures présentes

J’ai fréquemment critiquer certaines décisions par le passé

Souvent par dépit mais plus par ignorance

J’ai parfois houspiller pour me faire respecter, cuistre j’était

 

Toujours sur la défensive a regarder mes chaussures

Je culpabilisé d’être ici dans ce qui n’étais point chez moi

Avec l’espoir un jour de repartir chez nous

Puis les jours passent , les années, et là ! le doute s’installe

Qui sui-je vraiment l’Italien l’Européen le Latin ou le Provençal ?

 

Et bien ! je suis toujours un apatride

Mon emphytéose subsiste toujours et inlassablement

J’ai du faire mon chemin dans le sillage d’un autre

Mon père ma volé mon enfance, en me faisant travailler à outrance

Avait-il vraiment eu le choix ?

Ma mère a supporté sens rien divulguer ma pugnacité protéiforme

 

A présent je suis l’envers du décor par vous mes progénitures

Descendance de France qui de ma folle épopée êtes à l’apogée.

d’histrion irresponsable, me voilà par enchantement

Fils, Frère, Père grand-père médiateur prêcheur

Mais je reste malgré et pardessus tout, modestement un homme

 

Votre père !qui sous le firmament implore inlassablement

Que ses descendants ne puisent pas connaître le goût amer !

Du regard des autres lorsque vous présenter votre carte de séjours

De l’exil, et oublier les mots intolérance, injustice, racisme et solitude

La grande Europe et en chemin cela scellera les destinées

 

Voyez vous je suis un écorche vif dans cette société que je n’es pas comprise

Un jour devant le créateur de ce grand univers à qui je dois allégeance

Je supplierais de me laver de tout les pécher que j’ai omis de faire

Car pour vivre en harmonie dans se bas monde il faut être perfide et corrompu

Et s’excuser à chaque fois que l’on énonce un nom de consonance étrangère

Pardon je me nomme Alberto ! Et excuse moi je passe.

Ou alors…. Ah !! vous été étranger, attendez je vais demander

Nous somme en 2005 et rien n’a changer on casse toujours de l’étranger

Toutefois moi j’ai de la chance dans mon malheur je suis blanc et indépendant

 

01 :12 :04 Caregnato.Alberto

UN ARBRE PLEURE

Un arbre pleure

 

 

Me ressourcer était ma quête mon Graal,

A la recherche de lieux insolites aux endroit les plus mystiques

 

Ce  jours de vagabondage,

Au confins d’un village, il était la !

 

Le sujet de mes tourments, mon lieu mythique

Parmi les ronces et les pierres,

 

Je décidais de planter là, mon chevalet et ma palette,

Pour peindre ces lieux, …ou, seul le temps s’arrête

 

Pour agrémenter ce paysage,

Et lui restituer un plus humain visage,

 

Je fixais, sur ma toile, un arbre apitoyé,

Qui semblait, vers ces sépultures, s’agenouiller !

 

Intrigué, un vieux paysan curieux, passant par là,

Admira mon œuvre, et en ces termes parla !

 

Votre tableau est beau, mais il y a une erreur,

Car dans ce site ne pousse aucun saule pleureur !

 

Je lui répondis, qu’en ces lieux délaissés,

Aucun parent, aucun enfant, apparemment lassées !

 

Ne venant se recueillir, ni prier, ni pleurer,

Un arbre donnait l’exemple…de son feuillage éploré !

 

Caregnato Alberto