Archive for février 2007

Et pourtant

Et pourtant

 

Tu réside toujours en mon cœur

Tu cohabite avec mon corps

Tu squats mon âme, tu loge en mon esprit

Dans les brouillons, et brouillard

De l’incompréhension je suis …

Pourtant toi ! ..toi tu t’y complais

Tu as orchestré ta vie et aliéné la mienne

Tantôt tu me séduis tantôt tu me détruis

A ta guise tu me dévalise

Juste ce qu’il faut pour ne point éveiller de doutes

 

Toi tu t’en vas, tu t’en viens !

Par différents chemins,

Tu a le droit !.. puisque je suis à toi,

Même plus je suis ta chose !

Ton Indélébile destinée

Ton inlassable chemin de croix

 

Parfois je ne t’aime plus !…

Je me libère de ton emprise

Finalement je suis moi !..

Enfin je suis libre !..ou j’imagine,

Face à moi ! de nouvelles horizons ;

Devant moi d’autres oraisons !..

 

Chrysalide je suis, vers la liberté je vais

Mais hélas ! ..en quelques instant

Tel une amazone tu fonds sur moi

Prête à un nouveau combat

Perdu par avance pauvre de moi

Parfois ma faiblesse m’insurge

 

Pauvre fous je suis, que de croire

A ma liberté recouvré ..

De supposer, que je pouvais échapper

A vingt cinq années de dictature

Un quart de siècle d’endoctrinement

Une longue existence de tutelle et de joug

 

Toute fois j’ai compris !..

Que je suis ton vendredi ! Que toi tu es ma Robinsonne,

Et à l’hombre de toi, je dois survivre

Ton droit le plus absolu !

A ta guise abuser de moi

De me confondre en remontrances

 

Le mien ?

D’être heureux que tu sois encore avec moi

Et de t’aimer dans mes silences

 C.Alberto 27.02.2005*

Ce jour la

Ce jour là

 

Sous l’Océan bouclé de ta noire chevelure

J’ai vu étinceler, une mer d’étoiles en tes yeux

Vert mélancolique, flamboyant ruisseaux

Puis par ignorance et égoïsme j’ai fauté

 

Devant ce néant d’eau qui coulé vers sa destinée

Nous, nous avons refusé l’évidence de la notre

Je ne savais point que par nos baisers furtif

Viendrais mon exil sans trêve

 

Pourtant en ce lieux ou tu ma apporté un peut de joie

Souvent je vais y méditer et je l’aime !

Ce long fleuve, ce canal, emportent un peut de mon rêve

Face aux eaux pourpres de novembres

Au passage d’un chœur blessé, je reste là à attendre

 

La fille aux noir cheveux tombant exquisément

Des deux côtés de son visage

Jouent gracieusement au grés d’une légère brise

Qui embrasa mon esprit et mes sens

 

Moi ! moi j’aurais aimé rester en elle

Enlacés au bout du plaisir,

Buvant ses baisers au milieu de tendres soupirs

Arrachées par la volupté de son exquise bouche

 

Mais hélas elle me repoussa comme un palefroi

Que faire ? rester immobile ou marcher !

Plonger dans ce fleuve froid ?

J’ai préféré vers l’oubli partir

 

Comme se désole le cygne mourant,

Comme un rossignol dans la nuit s’afflige

Veux-tu savoir quelle est ma vie ?

Tu ne m’en à pas laissé le temps

 

Ah !!Le triste hiver que voilà

Prometteur en Larmes, langueur, et angoisses amère,

C’est la vie de quelqu’un qui aime

Noël sans toi me suscite souffrances, complaintes, doléances,

 

Je nous vois dans les silence de mes nuits

Refaire le chemin a l’envers

Parmi ces relations inaccessible

Monde sans lumière ? ou chair sans esprit ?

 

Faire communion de la chair et l’esprit

Et là surviendra la lumière !!

 

OTANGERAC 18 :10 :2005