Archive for juillet 2009

Le premier rendez-vous



Le printemps flirtait
Avec le chant des oiseaux
Le soleil brillait,

Tout était beau dans ce parc aux canaux

Bonjour belle inconnue!
Bonjour monsieur!
O vos yeux !!

Quoi les yeux ?

Ils sont pareils, au bleu des cieux


Vous jouez avec le feu monsieur  


Vous êtes grande ?


Et bien, j’en suis garante


Que faites-vous ?


Et vous ?


Allons dites-nous ?


Vous êtes fou ?


Non je vous regarde !


O Prenez garde !


Je puis


Oh! Et quoi et puis


Prendre votre main


Ce n’est pas malin


La mienne a faim


D’une petite faim


Grande, Vous êtes libre ?


Vous un peu ivre !


C’est pour oublier..


Oublier quel toupet


Vous me plaisez


Attendez ! Je ne vous connais


Allez un petit bisou


Il se fiche de nous


S’il vous plait, faites


Ce n’est pas ma fête


Allons donc


Je ne joue au ping-pong


Révélation


non-satisfaction


Demain peut être près du grand hêtre


Oui ! J’ai besoin d’être


Moi, mieux vous connaître


J’eus aimé


Ce n’est pas assez


Demain je reviendrai


Oui ! Bien ! Je le voudrai


Sachez que mon cœur est libre


Le mien est déjà ivre


Déjà, ce n’est pas vrai


Pourquoi je tremblerai


Peut être la fraîcheur


Ô Oui ! De mon bonheur


Eh bien offrez vos saveurs


Attendez ce n’est l’heure


Moi Je vous aimerai à toute heure


A la bonne heure


Oui demain à seize heures


Peut ê…. Certainement….




Le soleil se couchait sur les pastoureaux


Tout était beau


Mais quelle frayeur quand il faut boire


Pour sur une balançoire vaincre sa timidité chaque soir


Et avoir l’espoir du premier rendez-vous de son histoire


Amour histoire


Qui ne soit illusoire




Rêves diurnes




Voilà quelques nuits que nous
vivions ensemble

Je te parle de nos projets
d’infini

De nos étreintes et nos baisers

Malgré moi prisonnier

 

Car vois-tu !je voudrais
que l’on vive cela le jour

Je désire te parler d’éternité
dans nos matins décours

Hélas dès l’aube tu t’absente

Je vis, je meurs d’érubescentes
attentes

 

L’aurore efface la nuit

Il est des matins que je maudis

Car mes rêves s’enfuient

Mon cœur s’arrache de ta vie

 

Et mes rêves sans toi, amour
noctambule

Sont des rêves acidule

Pourtant comment vivre une vie entière sans
toi

Au royaume des peines et des
joies


 Aussi j’aimerais que tu viennes dans
mes jours

Hors de mes rêves diurnes

Voir au-dessus des nuages tout
près de Saturne

Les jours heureux dont je rêve
pour notre amour

 

Otangerac

Ma liberté de pioncer


                                                                                                                          

Quitte à tout prendre prenez mon orgueil et ma fierté,
Videz toute ma mémoire, n’oubliez pas les jours étoilés
Avec mes rires et mes larmes, prenez mes joies et les gaietés
Mes amours et mon passé,
Et même jusqu’à mes fausses amitiés
De toute façon j’ai remarqué,
Que je peux bien me retrouver défroquer,
ça pourrait même m’arranger,
Puisque c’est l’heure d’aller siester, mais vous n’aurez pas,
Ma liberté de pioncer.

Prenez mes souvenirs, mes émois, même mes embarras,
Mon âme grise, l’abandon et tout mes tracas,
Et dont je n’ai plus rien à faire, quitte à tout prendre n’oubliez pas,
Le rosé planqué sous l’établi de bois,
Tout ce qui se boit et compte pour moi,
J’ préfère que ça parte tout la bas,
Je veux donner mon corps à une sieste de roi,
S’ il y’a quelque chose qui est sacrée c’est bien ça,
Et même si c’est tout ce qui reste de moi, car vous n’aurez pas,
Ma liberté de pioncer.

Ma liberté de pioncer.

Quitte à tout prendre prenez donc moi pour un débile,
Prenez même mon cul()hot(), j’en ai des versatiles
Avec vos «amis» idiots, prenez-moi la tête vous serez plus tranquille
Et pour un benêt, je suis habitué,
Parce que moi je prends mon bonnet
J’ai rendez-vous avec Morphée,
Je peux bien me retrouver dépoilé,
ça pourrait même m’arranger,
Puisque c’est l’heure d’aller sur l’oreiller, mais vous n’aurez pas,
Non vous n’aurez pas
Ma liberté de pioncer.
Ma liberté de pioncer.
 
sur une idée de Florent Pani

Rivage mortel


Lorsque je quitterai ce rivage mortel,


Et que je n’errerai plus en ce monde,


Ne pleurez pas, ne soupirez pas, ne sanglotez pas,


J’aurai peut-être trouvé mieux.




N’allez pas acheter une couronne de fleurs,


Que vous aurez bien du mal à payer,


Ne soyez pas triste et n’ayez pas le cafard,


Je suis peut-être mieux que vous.




Ne dites pas aux gens que j’étais un saint,


Ou un tas d’autres choses que je n’étais pas,


Si vous voulez m’en mettre plein la vue,


Faites-le avant que je ne sois mort.




Si vous avez des roses, soyez béni,


Accrochez-en une à ma boutonnière,


Pendant que je suis aujourd’hui encore bien en vie…


N’attendez pas que je sois parti.

En sortant de ta couche


Ce matin en sortant de ta couche

J’ai posé sur tes lèvres vermeilles.
 Un secret d’amoureux, abusée dans ton
sommeil
Tu as frémis au courent d’air du départ
 Comme chaque jour a là levé de l’astre
radieux je pars !

 Sur ma peau tu
à laissé l’effluve de nos désirs
Nos caresses d’amant, inépuisables souvenirs
Tu as geint quelques mots, j’ai remonté le drap un peut anxieux  
 Comme chaque jour, je te quitte du bout
des yeux.

Près de toi sur l’oreiller j’ai posé mon amour.
Entre tes mains mon cœur troubadour.
Tu as cligné les yeux et sans me surprendre de ta bouche rose.
 Tu m’as rassuré d’un « je t’aime »
avant que la porte ne se close.

 

Otangerac

Place d’italie



Place d’Italie
remémores-toi, nos idylles,

Tu dansai nue
devant la fumé de mes gitanes 

Nos nuits
faisaient rougir nos matins
profanes

A présent ton
corps et mon cœur se couronnent de rêves fébriles 

Une crèche sous des tuiles était notre seule richesse,
De la rue des amours, aux sentiers des prouesses.
Toute notre existence tenait dans cette chambrette au dernier,
Je m’évanouissais en toi, devant ce miroir aux reflets discrets.

Il y a trente huit ans si je ne me trompe, recomptes, ma chéri.
Nos ardeurs trempaient les draps de notre nid,
Des milliers de bardits éclataient dans nos murs,
Je me grisais sans fin aux galbes de tes formes trop pures.

Pour cela tu m’as offert, deux adorables loupiots,
Comme des reflets de toi, aux regards angelots,
 Cadeaux irréels, mesclun de nos chairs,

Qui grandissant ressemblent un peu a leur mère 

Mon âme, te le dis, notre amour n’est pas mort
Dans les familiers gestes quotidiens, tu es là encor !
 Et si les griffures du temps écorchent
nos deux corps,
 Nos éphémères rencontre ne sont plu en
désaccord.

Il existe, Ma douceur, un imperceptible lien
Qui se nourrit parfois du sel de nos larmes,
Une promesse discrète, un serment cartésien
Une sensation intime qui entretient notre charme.


Une ferveur qu’a domptée la démesure du temps,
La trame
amarante, substance
essentielle, 
Une chaîne et quelques cédules, qui rapproche notre passé au présent
Et titille notre cœur d’une
éternelle et profonde complicité
originelle

 

Otangerac