Archive for juillet 2010

Sans toi

 

Parfois je me demande, comment j’ai fait ?

Tout au long de ma vie, pour ne point t’oublier

Ne pouvoir effacer du flot de ma mémoire

Ces images de toi, qui font mon désespoir

 

A ne savoir que faire des crépuscules rougit

Qui ne rime à rien, sans ton corps qui m’éveille

Parfois je garde les volets clos déniant le soleil

Étouffant mes sanglots par le traversin engloutis

 

Depuis en souvenir j’égraine mon chapelet du dimanche

Sur ma vie endeuillé et rongé par l’absence

De vêpres en tocsins, je traîne ma béatitude

Sur une autre toussaint, qui n’est que lassitude

 

Je passe des nuits, interminablement blanches

En suppliant les dieux de l’olympe, de briser mon errance

Brandissant dans la nuit, mes larmes en pénitence
De ce manque de toi, qui tôt le matin s’éteint en silence

 

Otangerac

Aujourd’huit je m’en fous

 

Un jour de printemps au diable vous partîtes,
Et, depuis, chaque saisons, à la date susdite,
Je mouillais mon urinoir en pansant à vous…
Or, nous y revoilà, mais je reste de marbre,
Plus un seul souvenir à mettre sous mon arbre:
De votre mois de juin, aujourd’hui, je m’en fous.

On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Ses élucubrations qui vous ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous…
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles :

De votre printemps, aujourd’hui, je m’en fous.

 

Agréablement allongé sur ma balancelle

Les yeux rivés sur un vol d’hirondelles

Je goute a cette liberté en souvenir de vous

Quiétude reposante passant sur nous en votre absence

Soulagé de cette voix chargée de médisance

Qui loin d’ici n’attriste que les cailloux

De votre présence, aujourd’hui, je men fous

 

Désormais, le peut de souvenirs qui pour vous me reste

Ne sont qu’allocution et cortège funeste

Que je pratique très souvent en excrément vos sornettes

Et heureux que vos fesses ne polluent plus nos toilettes

Mea culpa et honte à moi d’avoir eu confiance en vous

De vos suçotes de matrone aujourd’hui, je men fous

 

Otangerac

Pour que demain soit meilleur

 

Moi et mes jours sombres avons cheminé ensemble,
Avide de questions sur des pays imaginaires
Entre de fraîches aurores et des nuits qui s’évapores,
Regardant des couchers de soleil derrière les fil d’étendages ,
Une grande faim de sourires et de bras qui nous entourent

Moi et mes souvenirs aux tiroirs sans fond aux adresses perdues,
J’ai vu s’en aller des visages de gens que j’ai tant aimés,
J’ai respiré des effluves inconnue a mes heures tardives
Au côté de mon ombre nue de mélancolie

Moi et mes soirées fermées comme un parapluie démodé,
Je lisais mes douleurs et pleuré mes chagrins –
J’ai marché dans ces rues qui se courbent d’ennuis
Danser sous des lunes décroissantes d’infidélités…

Moi, infiniment petit au milieu des nantis,
Moi qui est rêvé d’un train qui n’est jamais parti
Qui ai couru a bout de souffle sans jamais le rattraper
Et arracher encore un jour à ma naïveté

Moi qui jamais ne pourra changer ma vie

Me déchirant le coeur pour que demain soit meilleur,

Avancer encore et toujours pour ce dire que tout n’est pas fini
Qu’il nous faut aimer et donner chaque jours un peut plus

Pour que demain soit meilleur,

la cour du chateau

 

Sur ta peau douce que caressent les effluves du vent

Régresse ma mémoire et rattrape le temps

Assis au coin du feu, perdu dans mes pensées
Je ferme les yeux j’en oublie les années

 

Je nous revois marchants dans la cour du château

Toi Provocant ma fièvre ta joue contre ma peau

Glissant un baiser dans le creux de mon cou

Je savourais cet enchantement devant toi à genoux

 

Ce présent qui revêt ses habits d’autrefois

Mes papilles se rappellent le goût des envies

Je revois les saisons qui ont bordé nos vies
De paroles magiques qui nous gorgeaient de joie


Comme une touche de mie
l Que butine ta bouche
Au galbe de mes lèvres Comme ce geste me touche,
Moi qui goûte au bonheur, j’ai envie de te dire
Que tes mots sur mon cœur, me parlaient d’avenir

Otangerac

Et on continu sur cette lancée

Première frayeur

Première frayeur

 

Plus de peur que de mal

ce wekend grillades

trois jour non stop

on recomence ce wekend

YABUZA GSXR 1300

 

Bosser c’et bien, mais il faut se faire plaisir aussi, ya pas de mal a se faire du bien

 

 

 

Le ménage de printemps

 

Je n’aime pas du tout la trace que tu laisse dans ma vie.
Je n’aime pas non plus tes rêves de hasard

Que je n’ose appeler cauchemars.
Je n’ai pas aimé tes cris de mépris

 

Cette violence, ce quotidien étouffement.
Ni cet air de folie qui a soufflé intensément

 Sur ma paisible demeure et mon petit appartement
Ce jour de printemps

Moi je croyais que sous ton mauvais

Il y a toujours du bon qui par là traînait

Hélas ! Même en grattant
Les deux pieds et les deux mains dedans,

Chez toi il n’y a rien de bon tout es décadent  

Je préfère la douceur d’aujourd’hui retrouvée

.
J’ai failli te haïr, mais le faire était rentré dans ta haine.

J’ai fermé toutes les portes qui à toi mènent.

Comme si tu étais le diable je t’ai fui

Que tu l’étais !j’en suis encore abasourdi.
Si j’écoutais la vilaine petite voix,

Je te souhaiterais du mal et je serais discourtois.

 

Je pense que dans l’inconscience tu y es en plein,

De plus sans que je ne fasse rien.

Quant à la mesure de tes sentiments

Bien sur les tiens sont très percutants

Puisqu’ils vont jusqu a l’étouffement

 

Et malgré cette forte répugnance

Qui pour toi je nourris pour la circonstance

Je t’invite à consulter un spécialiste de la démence

Afin de guérir ta pathologique ignorance

Qui pour moi tu entretien avec appétence

 

Otangerac