Archive for mars 2008

SURPRISE

Jalousie

 

 

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Jalousie

 

 

Derrière la porte close

Que, Mari-line, dans le reflet du réverbère

Tant d’hiver comme d’été,

Espère tel le masque de fer 

 Q’enfin s’achève son enfer ! 

 

 O Mari-line, de noir vêtu

Que regarde-tu en cachette ? 

A travers les jalousies de ton balcon,

  La venu de ton prince! 

Rasure toi. Pour toi il traversera le Rubicon !

 

Mari-line, toi patient et fidèle 

Que te disent tes geôlières ?

Pas la vérité, dans mes bras je veux

Que, tu vienne sans aucun encan..  

 Et tout l’amour qui ta fuis près de moi sera acquis !..

 

 

Otangerac 21.03.2008

Le prince

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L’observant de mon castel antique,

Se croyant seule, à cette onde plaintive

Pareillement au sien mon avenir est obscur !

Je voulais rester libre et dépenser ma vie

En doux baisers, et milles plaisirs

 

Cependant à bien aimer, mon âme est prête ;

Et du grand amour en connaître tout l’émoi

De sa grandeur en redécouvrir l’envie

Sans aucuns regrets ni remords ;

En toute Simplicité lui rendre sa grâce unique

Ainsi que Touts ses attraits de noblesse…

 

Puis !Devant le miroir des souvenirs perdus ;

Avant que du palais la pomme ne sorte !

Sans nul retard, courir au bois ou dormait la belle
Dans sa demeure y pénétrer !

Poser un baiser sur la bouche de la gente jouvencelle ;
Sentir enfin son cœur palpiter sous son corps sage.
Alors en souriant ; elle m’adressait ces mots

Mon prince ; tu es enfin venu !

Puis tout s’écoulerait  sans trouble ainsi que ma jeunesse

Rêve limpide où blanche était la neige sous un ciel d’azur

Et ne point avoir l’orgueil des princes de noblesse

N’en doutons points, il est un Dieu propice
Qui rend heureux les amants désunis.

 

Otangerac 18.03.2008

Le lampadaire

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Ici je viens vous conter ma dernière conquête,
 Qui fus à mon gré le calme et la tempête.

Gardez vos pleurs, vos nuits, vos prières;
Je laisse pour un moment ma parure dernière.

Ma muse chantera sur la lyre héroïque,
Et comme un jasmin blanc qui s’attache au laurier

Moi je répands ma douleur et mon âme froissée ;
Un sentiment pénible attriste ma pensée :

En vain ; je demandais un rayon de soleil !

Comment un frais bouton caché sous des épines !
De revoir la lumière en bénissant le sort..

 

Je n’avais pour appui que ses douces vertus
Une figurine de son corps et ses rires si doux !

Un grimoire froissé!

Aux pages éloquentes à demi déchiré,
Faste mémorial d’un illustre courrier

J’ai touché l’arc-en-ciel et j’ai frôlé l’hymen  ;
J’ai pleuré, j’ai frémi ; l’espace m’inspirant,

J’ai senti en mon cœur quelque chose de grand.
J’ai tiré des soupirs de mon invisible lampadaire ;

J’imitais le sorbier, arbuste solitaire,
Qui livre aux vents du soir ses perles de corail

Hélas comme le berger je retourne au bercail

Jusqu’au seuil du tombeau, mon cœur battra toujours
Aux souvenirs de toi, aux souvenirs d’amours.

 

Otangerac

le restaurateur et les clients

 

 

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Le restaurateur et les clients

 

 

Ayant galéré tout l’hiver le commercent

Se trouva fort dépourvu au printemps venu

Son pécule étant en baisse

Il ne lui resta que s’asseoir sur ses fesses

Et pleurer son infortune, il le confesse…

 

Soudain la clientèle sortant de sa léthargie hivernale

Lui lance sans aucune honte ; cette phrase infernale

Ohé !! du bistrotier tu me semble bien triste et misérable

En ces beaux jours de printemps mémorables ?

Que ne Vien-tu pas avec nous claquer quelques boules ?

Et te rafraîchir dans cette eau aux couleurs d’azur de houles

A te tuer à tout vouloir faire ! Tu vas en perdre la boule !

 

Le tenancier étant travailleur et non hasardeux

C’est  son moindre défaut : lui dit ceci

C’est hiver pas un euros de votre poche ne sont sorti

Pour me soulager du moindre petit souci

Dit-ils à ses emprunteurs : D’espace de jeux et de piscine

Pourtant ailleurs vous avez consommé  sans vous soucier des mes ennuis

Le comble  avec vos cartons de pizzas devant moi vous passiez

Sans aucune vergogne, ne voyez-vous pas ma rogne !

Il fut fort facile pourtant de temps a autre

De mon négoce passer la porte

Pour q’une pizza vous spéculiez

Pour l’entretien du chemin que vous ondulez

Et l’eau du bassin que vous postulez

A présent passez votre chemin

Il n’y a pas de place pour les radins

Et pour quelques euros tardif qui sont brandis

Vous donnez juste le droit de vous sentir banni

A ce titre… a tous les autres clients vous êtes égaux

Et a ce juste prix respectez ses panneaux

 

L’an passé vous avez jouez, chanté, plongé à mes dépend tout l’été

Cartons et boissons d’ailleurs vous avez transportez

Pourtant de mon espace vous aviez bien profité

Cet hiver vous avez oubliez et recommencé

Cet été avec vos cartons autre part allez manger

 

parole de Otangerac sur une idée de la fontaine

Mon fils

 

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Mon fils

 

Pour toi nous avons fait comme l’oiseau

Construit notre nid se fut un lourd fardeau

Nous avons pourtant goûter un tantinet au bonheur.

De courte duré certes !

Car de privation en dur labeur 

Economiser était notre souci majeur

Pour que de rien tu ne puisses manquer !

Nous avons besognés d’arrache pieds

Puis de biberons en blanche nuits

le temps des cheveux gris nous a surpris

 A toi les filles et les boîtes de nuits :

Nous ! Notre cortège de soucis s’agrandit..

Puis entre deux beuveries et quelque année de RMI

Tu enfin construit ta vie

Mais ! Tu n’es point parti construire ton nid..

Affin d’économiser un peut d’argent :

Tu à préférer rester chez les parents

Enfin ! Pour quelque temps..

Tu nous à donner quatre beaux bambins

Ce qui a sérieusement handicapé nos lendemains..

Cela nous faisait plaisir d’avoir du présent

Lorsque le nôtre se consume lentement ;

Puis entre ton travail, tes amis et vos loisirs

Tu nous as favorise pour garder nos petits enfants..

Un jour pourtant ! ce qui était notre nid devin trop petit

Tu nous à demander nos dernières économies

J’ai cru un instant que tu voulais construire ton nid 

En guise tu as transformé le garage en quartier de nuit

Pour ta mère et moi c’était un peut petit !

Lorsque ta mère partie : d’un surmenage mal réparti :

Moi trop affaiblit pour jardiner et faire les confis !

Dans une pièce tu ma cantonné sans vis-à-vis

 Grande comme la cabane du fond du jardin

Celle ou le matin je vais faire mes besoins

Une société m’apporte mes repas !

Que je déteste et qui sont souvent froids!

Puis suite a ta désunion, la famille c’est agrandit

Mon chien est parti sans préavis !

Et c’est de l’hospice d’où je t’écris ce onze novembre

Pour t’implorer de m’envoyer un peut d’argent

Affin que je puisse fleurir la tombe de ta maman…

 

Otangerac le 04.03.2008 pour le fils d’un pot a moi qui se reconnaîtra   

Loin de toi

 

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Après tout ce temps,

Aujourd’hui l‘on ne s’aime plu
A la fois conscient et soulagé.
Qu’un un jour sans toi !

Reste un jour nouveau


 Jour où je n’aurais pas d’angoisses

Ton nom me symbolise à présent
 Le seul synonyme de tourment
Et si quelque chose a changé vraiment
Je ne t’aime plus après tant de temps.

J’ai si souvent essayé de t’apprendre
Comme on apprend une vie,

Comme on apprend des leçons
Et chaque fois que j’ai cru que tu avais compris
Un verre a suffi pour tout remettre en question !


J’ai si souvent essayé de prédire
Tes réactions, tes réponses, tes arrogances,
Mais lorsque j’ai cru enfin te guérir
Je te voyais encore comme la première fois.
Le regard lointain et vitreux


J’ai bien quelques souvenirs agréables
Depuis ce temps !
Mais parmi mes souvenirs immortels
Ceux que nous ne partagerons plus

Me sont les plus précieux


Il n’est pas une heure que je regrette
Seulement je désire qu’aucune ne revienne
 Il y a des lendemains qui promettent

Certes la grande aventure recommencera.

Mais loin de toi et sans toi

 Otangerac 01.03.2008

Combien de temps encor

 

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Combien de temps encor
Resterons-nous ensemble
Comme hier soir malheureux
Malheureux de nous haïr?
Combien de temps encor
Près du grand feu qui tremble
Semblables aux jours anciens
Oserons-nous nous mentir?

 Combien de temps encore
Aurais-je ton hypocrisie
Penché sur mes longues nuits
A l’heure ou tout est fini?
 Combien de temps encor
Sans une polémiques agressives 
Saurons-nous retrouver
Le chemin qui nous sépare ?

 Combien de temps encor
Lorsque le temps nous divise
Les heures seront-elles
Un fléau pour nous ?
 Combien de temps encore
Lorsque ma vie s’égraine
Aurais-je l’
impatience !

D’avoir à te supporter?

Combien de temps encor
Faudra-t-il que l’on guerroie
Avant que d’être sûrs
D’avoir brisé l’amour ?
 Combien de temps encor
Resteront nous les mêmes
Malheureux de nous mentir
Plus fort de jour en jour ?

Combien de temps encor
Faudra-t-il que je donne
Pour que se soit la fin
Que tu n’aimes que ton alcool?
 Combien de temps encor
Resterons-nous ensemble ?
Si seulement tu savais entre deux verres
Combien tu nous rends malheureux !

 
Otangerac 26.02.2008