Archive for mars 2008
Jalousie
Jalousie
Derrière la porte close
Que, Mari-line, dans le reflet du réverbère
Tant d’hiver comme d’été,
Espère tel le masque de fer
Q’enfin s’achève son enfer !
O Mari-line, de noir vêtu
Que regarde-tu en cachette ?
A travers les jalousies de ton balcon,
La venu de ton prince!
Rasure toi. Pour toi il traversera le Rubicon !
Mari-line, toi patient et fidèle
Que te disent tes geôlières ?
Pas la vérité, dans mes bras je veux
Que, tu vienne sans aucun encan..
Et tout l’amour qui ta fuis près de moi sera acquis !..
Le prince
L’observant de mon castel antique,
Se croyant seule, à cette onde plaintive
Pareillement au sien mon avenir est obscur !
Je voulais rester libre et dépenser ma vie
En doux baisers, et milles plaisirs
Cependant à bien aimer, mon âme est prête ;
Et du grand amour en connaître tout l’émoi
De sa grandeur en redécouvrir l’envie
Sans aucuns regrets ni remords ;
En toute Simplicité lui rendre sa grâce unique
Ainsi que Touts ses attraits de noblesse…
Puis !Devant le miroir des souvenirs perdus ;
Avant que du palais la pomme ne sorte !
Sans nul retard, courir au bois ou dormait la belle
Dans sa demeure y pénétrer !
Poser un baiser sur la bouche de la gente jouvencelle ;
Sentir enfin son cœur palpiter sous son corps sage.
Alors en souriant ; elle m’adressait ces mots
Mon prince ; tu es enfin venu !
Puis tout s’écoulerait sans trouble ainsi que ma jeunesse
Rêve limpide où blanche était la neige sous un ciel d’azur
Et ne point avoir l’orgueil des princes de noblesse
N’en doutons points, il est un Dieu propice
Qui rend heureux les amants désunis.
Le lampadaire
Ici je viens vous conter ma dernière conquête,
Qui fus à mon gré le calme et la tempête.
Gardez vos pleurs, vos nuits, vos prières;
Je laisse pour un moment ma parure dernière.
Ma muse chantera sur la lyre héroïque,
Et comme un jasmin blanc qui s’attache au laurier
Moi je répands ma douleur et mon âme froissée ;
Un sentiment pénible attriste ma pensée :
En vain ; je demandais un rayon de soleil !
Comment un frais bouton caché sous des épines !
De revoir la lumière en bénissant le sort..
Je n’avais pour appui que ses douces vertus
Une figurine de son corps et ses rires si doux !
Un grimoire froissé!
Aux pages éloquentes à demi déchiré,
Faste mémorial d’un illustre courrier
J’ai touché l’arc-en-ciel et j’ai frôlé l’hymen ;
J’ai pleuré, j’ai frémi ; l’espace m’inspirant,
J’ai senti en mon cœur quelque chose de grand.
J’ai tiré des soupirs de mon invisible lampadaire ;
J’imitais le sorbier, arbuste solitaire,
Qui livre aux vents du soir ses perles de corail
Hélas comme le berger je retourne au bercail
Jusqu’au seuil du tombeau, mon cœur battra toujours
Aux souvenirs de toi, aux souvenirs d’amours.
le restaurateur et les clients
Le restaurateur et les clients
Ayant galéré tout l’hiver le commercent
Se trouva fort dépourvu au printemps venu
Son pécule étant en baisse
Il ne lui resta que s’asseoir sur ses fesses
Et pleurer son infortune, il le confesse…
Soudain la clientèle sortant de sa léthargie hivernale
Lui lance sans aucune honte ; cette phrase infernale
Ohé !! du bistrotier tu me semble bien triste et misérable
En ces beaux jours de printemps mémorables ?
Que ne Vien-tu pas avec nous claquer quelques boules ?
Et te rafraîchir dans cette eau aux couleurs d’azur de houles
A te tuer à tout vouloir faire ! Tu vas en perdre la boule !
Le tenancier étant travailleur et non hasardeux
C’est son moindre défaut : lui dit ceci
C’est hiver pas un euros de votre poche ne sont sorti
Pour me soulager du moindre petit souci
Dit-ils à ses emprunteurs : D’espace de jeux et de piscine
Pourtant ailleurs vous avez consommé sans vous soucier des mes ennuis
Le comble avec vos cartons de pizzas devant moi vous passiez
Sans aucune vergogne, ne voyez-vous pas ma rogne !
Il fut fort facile pourtant de temps a autre
De mon négoce passer la porte
Pour q’une pizza vous spéculiez
Pour l’entretien du chemin que vous ondulez
Et l’eau du bassin que vous postulez
A présent passez votre chemin
Il n’y a pas de place pour les radins
Et pour quelques euros tardif qui sont brandis
Vous donnez juste le droit de vous sentir banni
A ce titre… a tous les autres clients vous êtes égaux
Et a ce juste prix respectez ses panneaux
L’an passé vous avez jouez, chanté, plongé à mes dépend tout l’été
Cartons et boissons d’ailleurs vous avez transportez
Pourtant de mon espace vous aviez bien profité
Cet hiver vous avez oubliez et recommencé
Cet été avec vos cartons autre part allez manger
parole de Otangerac sur une idée de la fontaine
Mon fils
Mon fils
Pour toi nous avons fait comme l’oiseau
Construit notre nid se fut un lourd fardeau
Nous avons pourtant goûter un tantinet au bonheur.
De courte duré certes !
Car de privation en dur labeur
Economiser était notre souci majeur
Pour que de rien tu ne puisses manquer !
Nous avons besognés d’arrache pieds
Puis de biberons en blanche nuits
le temps des cheveux gris nous a surpris
A toi les filles et les boîtes de nuits :
Nous ! Notre cortège de soucis s’agrandit..
Puis entre deux beuveries et quelque année de RMI
Tu enfin construit ta vie
Mais ! Tu n’es point parti construire ton nid..
Affin d’économiser un peut d’argent :
Tu à préférer rester chez les parents
Enfin ! Pour quelque temps..
Tu nous à donner quatre beaux bambins
Ce qui a sérieusement handicapé nos lendemains..
Cela nous faisait plaisir d’avoir du présent
Lorsque le nôtre se consume lentement ;
Puis entre ton travail, tes amis et vos loisirs
Tu nous as favorise pour garder nos petits enfants..
Un jour pourtant ! ce qui était notre nid devin trop petit
Tu nous à demander nos dernières économies
J’ai cru un instant que tu voulais construire ton nid
En guise tu as transformé le garage en quartier de nuit
Pour ta mère et moi c’était un peut petit !
Lorsque ta mère partie : d’un surmenage mal réparti :
Moi trop affaiblit pour jardiner et faire les confis !
Dans une pièce tu ma cantonné sans vis-à-vis
Grande comme la cabane du fond du jardin
Celle ou le matin je vais faire mes besoins
Une société m’apporte mes repas !
Que je déteste et qui sont souvent froids!
Puis suite a ta désunion, la famille c’est agrandit
Mon chien est parti sans préavis !
Et c’est de l’hospice d’où je t’écris ce onze novembre
Pour t’implorer de m’envoyer un peut d’argent
Affin que je puisse fleurir la tombe de ta maman…
Loin de toi
Après tout ce temps,
Aujourd’hui l‘on ne s’aime plu
A la fois conscient et soulagé.
Qu’un un jour sans toi !
Reste un jour nouveau
Jour où je n’aurais pas d’angoisses
Ton nom me symbolise à présent
Le seul synonyme de tourment
Et si quelque chose a changé vraiment
Je ne t’aime plus après tant de temps.
J’ai si souvent essayé de t’apprendre
Comme on apprend une vie,
Comme on apprend des leçons
Et chaque fois que j’ai cru que tu avais compris
Un verre a suffi pour tout remettre en question !
J’ai si souvent essayé de prédire
Tes réactions, tes réponses, tes arrogances,
Mais lorsque j’ai cru enfin te guérir
Je te voyais encore comme la première fois.
Le regard lointain et vitreux
J’ai bien quelques souvenirs agréables
Depuis ce temps !
Mais parmi mes souvenirs immortels
Ceux que nous ne partagerons plus
Me sont les plus précieux
Il n’est pas une heure que je regrette
Seulement je désire qu’aucune ne revienne
Il y a des lendemains qui promettent
Certes la grande aventure recommencera.
Mais loin de toi et sans toi
Otangerac 01.03.2008
Combien de temps encor
Combien de temps encor
Resterons-nous ensemble
Comme hier soir malheureux
Malheureux de nous haïr?
Combien de temps encor
Près du grand feu qui tremble
Semblables aux jours anciens
Oserons-nous nous mentir?
Combien de temps encore
Aurais-je ton hypocrisie
Penché sur mes longues nuits
A l’heure ou tout est fini?
Combien de temps encor
Sans une polémiques agressives
Saurons-nous retrouver
Le chemin qui nous sépare ?
Combien de temps encor
Lorsque le temps nous divise
Les heures seront-elles
Un fléau pour nous ?
Combien de temps encore
Lorsque ma vie s’égraine
Aurais-je l’impatience !
Combien de temps encor
Faudra-t-il que l’on guerroie
Avant que d’être sûrs
D’avoir brisé l’amour ?
Combien de temps encor
Resteront nous les mêmes
Malheureux de nous mentir
Plus fort de jour en jour ?
Combien de temps encor
Faudra-t-il que je donne
Pour que se soit la fin
Que tu n’aimes que ton alcool?
Combien de temps encor
Resterons-nous ensemble ?
Si seulement tu savais entre deux verres
Combien tu nous rends malheureux !