tu manque aux jours que je respire

 

Tu manque aux jours que je respir

La neige habille la bastille de blanc,

Dans le brouillard on devine les chevaux

Qui dessine le froid et fume sous le vent !

Les étoiles de givres dansent sur les carreaux,

Mes yeux se voilent un instant…

L’été se meurt l’hiver l’entraîne 
Avec ses chagrins et ses peines.
 Maudire le repos qui n’est pas venu.. 
J’ai mille souvenirs perdus

Au dernier parfum de l’été..

 

Les joies les rires s’estompent

Au dernier souffle de l’année,

La vendange est rentrée
Le vin nouveau repose dans les cuvons !
 La neige tombe a gros flocons..
 
Devant le grand feu de cheminée,
Mes doigts se perdent sur le dos du chien.
De mon fauteuil je regarde au loin
La blanche poudre tombe sur mon chagrin.
 
Et même si mon visage a pris quelques rides

Traces du soleil ou des nos sourires,

En ce moment précis je puis le dire

Tu manque aux jours que je respire…

 

Otangerac le 18.09.2007Ó tout droits de reproduction est interdite en France et a l’étranger COPYRIGHTÓ

A la porte des rêves

 

A la porte des rêves

 

Aujourd’hui encore les souvenirs sont constants

l’amour qui est autour de moi est grand

Mais je dois prendre conscience

Que l’oublier est ma constance !

 

Rayer mon passé de ma mémoire

Oublier tous mes grimoires

Balayer les projets d’avenir

Les désirs et les plaisirs

 

Voilà ma douce que je t’aime au présent

Je vais te le dire jours et nuit

En paraphait les murs comme un innocent

Avent que d’être rattrapé par l’oubli

 

Toi mon fils mon bambin

Ce matin tu à dit donne papa, donne ta main !

J’ai mal à s’avoir que je ne te verrais pas grandir !

De ne point tenir mes promesses d’avenir

 

Il ne restera que des mots

Des lignes d’un passé généreux

Et quelques photos ou l’ont faisait les beaux

Des sourires et des souvenirs orgueilleux

 

Moi qui est tant de chose à dire à écrire à faire !

Oublier qu’elle et là en moi, je suis vaincu

Elle me détruit à petit pas c’est l’enfer!

Gommer malgré moi tout ce dont pourquoi j’ai vécu

 

J’étais juste un enfant
Qui aurait tout simplement aimé avoir des cheveux vair

Mais là je suis un homme du néant

Qui fait le chemin a l’envers !

 

Mais voilà que j’oubli parfois

Que voulais-je  dire déjà?

Ah oui pourquoi ?

 Alzheimer je crois…….

 

Otangerac       

Tu manque aux jours que je respire…

 

12.11.2007 Ó tout droits de reproduction est interdite en France et a l’étranger COPYRIGHTÓ