Archive for juin 2008

Souviens-toi de moi

 

normal_oiseanmort 

 

Souviens-toi de moi sans auréole
Les yeux mangés de larmes en rentrant ?
 Souviens-toi devant la porte combien j’ai frappé
Et toutes ses matinées volées pour une histoire de retard?
Te souviens-tu de ce gars et son cafard

Qui dans sa panoplie de Pierrot
Pour toi faisait le beau
 Devant ta glace t’enjôlez de ses grimaces
Qui avaient juste peur du mur noir d’an face  
Afin de venir se cacher sous les draps encore chauds 
 
Te souviens-tu de ce petit
 Blond turbulent cet angelot coquin
Et pourtant si attachant, qui te tendaient les mains
Qui de toutes ses bouffonneries

Attirait toujours l’attention sur lui ?

 Souviens-toi de lui
De votre amour inébranlable si doux
De vos cris vos joies, vos consolations
Vos milliers d’histoires de chevalier aux bois dormant ?
 Souviens-toi au fond de son lit?
 
Te souviens-tu de cet enfant
 Plein d’enthousiasme au visage irradié
Dans la cour d’école, voyant sa mère venir le chercher ?
Qui les bras autour d’elle !

Disait "C’est ma Maman, c’est elle ! C’est la plus belle!" ?

 

Hélas !! Tout comme toi les amours nous quittent !

Les chagrins cousent notre destinée

Les plus beaux souvenir nous accompagnent

Et nos désillusions en font ce que nous somment

Pourtant plus j’avance et moins je me retourne

 

Ecris pour un ami en hommage a sa femme et son fils tous deux parti d’un accident

 Otangerac 15.06.2008 © COPYRITH tout droits de reproduction est interdite  en France et à l’étranger COPYRIGHTÓ 

Le gôut de l’amer

 

2L_abandon 

Tous les jours j’ai peur d’aujourd’hui

Tous les soirs j’ai peur du noir

Peur de ne plu te voir dans se brouillard

La nuit c’est comme la dune de sable

Qui sous mon chagrin me déstabilise !

 

Je voudrais bien me débarrassant de mes états d’âme

Comme un chien de ses puces !

Mais il m’arrive parfois de rire de moi,

D’oublier tous les torts, tous les remords.

Je lave mon esprit des souillures de la vie

 

Cependant devant cette journée qui m’ouvre sa fenêtre

Je ferme les yeux et je n’et point vu du noir si beau

Pourtant je n’et pas vu passer le plaisir

Mais j’en garde des marques qui font souffrir

C’est pas des trucs qu’on emprisonne..

 

C’est juste là, ça déraisonne !!

J’avance sans elle, ma solitude me fait courir

Mon chagrin cultive sa haine du soir au matin

Ne pas comprendre cette force mystique qui nous désunis

Pourtant je lave mon esprit des souillures de la vie

Faut garder ses larmes pour soi en cas de besoin

 

Elle habite la bas,

Ca fait sept lieux plus loin que le septième ciel

Tout près de cette tempête de silence

Qui m’insufflait mille brillances !

Il n’est rien que je puisse oublier
Ni le goût de l’amer, ni le vent sucré

 

Les rêves ça pousse pas sous la pluie

C’est un concert dans laquel je me transporte
Quand la dernière larme fait déborder le ruisseau

Me jeter dans son lit pour mi noyer
 Pour ne pas aller sangloter dans le lit
 D’un trop triste et ancien amour

 

Otangerac 14.06.2008© COPYRITH tout droits de reproduction est interdite  en France et à l’étranger COPYRIGHTÓ 

L’eau

 

 Numériser

 

Est-ce une illusion ?

Non point cela me semble concret !

Ou bien vois-je véritablement a l’horizon

Tout ce que nous étions au passé

 

Dans l’eau, l’astre solaire descend,

Vers mes tourments angoissés

Une chaude brise souffle doucement

Sur mes nuits agitées sans aucune pitié

 

Ce sont les ultimes moments clairs,

Un regarde de dégoût sur cette eau chargé de boue

Terrible sera l’heure du bilan après les éclairs

Mon sang dans mes veines est pareil a cette gadoue

 

Encore une fois l’eau ma trahi

Ma déception m’appartient

Si les dieux sont cléments demain j’oublie

Mais hélas cette nuit je croise mes mains

 Otangerac