Archive for mars 2009

Je ne suis pas parfait

 

 

J’ai commis des erreurs
Et j’en connais les valeurs
J’ai subi des échecs cuisant
Et ce n’est pas du tout grisant 

Je ne suis pas parfait

En amour comme en amitié

 Les gens que j’aime m’ont souvent blessé

J’aime souvent sans retenue
Mais l’amour pour moi est déconvenue

Des larmes j’en ai fait couler a tort
Et j’en ferais couler encore
Mais faire du mal n’est pas mon fort
 Je m’en excuse dés lors

 j’en ai affronté des peurs
Et j’en assumé des leurres
J’ai eu mal jusqu’a a me tordre
Et j’ai sûrement pas fini de mordre 

J’ai crié jusqu’a m’en rendre malade
Et je crierai encore sans faire d’aubade
J’ai parfois baissé les bras face aux obstacles
Mais je me bats toujours jusqu’au pinacle

J’ai souvent perdu mon temps en écoutant

En croyant à des discours éloquents

J’ai appris à ne pas aimer les vantards  
Ca fait du mal et ils sont toujours en retard

J’ai aussi des inquiétudes prudes
Des coups durs j’en ai vécu et c’est rude
Des déceptions j’en vis encore tout les jours
Des craintes j’en aurais toujours 

Si pour aimer on devait être parfait
Personne ne s’aimerait
On me dit mauvais caractère
C’est toujours mieux que de ramper a terre

Je suis bien trop sensible et sans haine
Pour certain c’est une véritable aubaine
Pour jouer le jeu de la séduction
Et de la manipulation 

 Je ne pardonne pas les volte-face
Pour cela  j’ai la rancune tenace
Même si parfois cela m’agace
 J’ai mal, mais je ne suis pas vorace

J’ai des difficultés à m’exprimer
Mais pour cela j’ai l’écriture faut l’avouer
Pour dire ce que je ressens
Pas artiste pour autant
J’exprime juste mes sentiments
J’écris ma vie au fil du temps… 

Je suis plutôt silencieux
Mais je prends le temps d’écouter les astucieux 
Sûrement que j’analyse de trop les envieux
Après faut pas m’en vouloir si je dis ce que je pense
Je sais je dérange, je suis trop sur la défense

 non, je ne suis pas parfait
Je ne suis que moi a l’imparfait

J’ai des moments de faiblesses
Rajoutez une pointe d’allégresse
Mais gare à celui qui me rabaisse

De celui-là  je m’en, désintéresse

Oh non !je ne suis pas parfait
Je suis juste un grand rêveur…

 
 
 

Le printemps

 

C’est le printemps qui ouvre sa route!

A l’horizon un bataillon de pissenlits pointes leurs têtes hirsutes

 

L’aventure est cousue au fil d’or point par point

Les amandiers ont déjà leur floraison ainsi que le sainfoin

 

Puis suivent, les mimosas sauvages,

Et dans les bocages !

L’abricotier pousse timidement son feuillage…

 

Mystère du renouveau de la nature,

Beauté de ce qui est neuf, du cousu sur mesure,

 

Les oiseaux savent la renaissance.
Au fond de nous-mêmes, la sève et de connivence

 

Et nous ressentons cet émerveillement

Ce trouble nouveau qui nous envahit silencieusement.

 

Quand nous chanterons le temps des cerises
Les gais rossignols et merles moqueurs chanteront à leur guise !


 Tous seront en fête …
Les belles auront la folie en tête !


Et les amoureux du soleil au cœur
Les baisés du soir garderont un goût de fleurs

Puis sont en veille d’autres merveilles d’autres splendeurs

 

L’été prendra la relève
L’automne aura sa part de rêves

Puis viendra l’hiver qui signera la trêve

 Otangerac

Tatanka Yotanka (Sitting Bull )

 

Ville de silence

 

Les rires et les chansons s’égarent

L’année se meurt l’hiver l’entraîne

Buvons à ceux absents à notre table

Il me reste un peu de vin et ce soir je n’ai pas faim

 

Vous, mes amis, ne dormez pas encore

Gardez un instant pour moi

Voici une journée nouvelle, une page blanche à remplir

Car je ne pourrais plus vivre comme avant

 

Les jours de bonheur ne sont plus au rendez-vous !

Le temps des grisailles m’a gravé de ton empreinte
 Me frappe à coup de souvenirs

J’aimerais tant retrouver les parfums oubliés

 

Vivre en se disant que demain est en avance

Que ton départ n’est qu’une vieille fable !

Certain bienheureux seront grippé pour ne pas t’accompagné 
Mais viendront se réchauffer en mon enfer,

 

Je regarde se qui sortent en pleurant d’un château

Et claques les portes de leurs belles torpédos

Ils sont tous là emmitouflés dans leurs paletots

Les faux-semblants des jours de goguettes

 
Quand d’autre lave leur linge sale dans une flaque d’eau !

Et s’étendent sur des bancs en regardent s’éteindre les étoiles la haut

Ses gueux qu’ils disent qui de toi ont le souvenir

Ont troqué leurs oripeaux pour te regarder partir

 

A présent il ne reste de toi q’un nom sur un marbre grave

Hélas dans nos esprits toujours jeunes tu seras

En ce jour de souvenir, j’ai affronté la misère et le froid
Afin de te rendre une visite dans ta ville de silence

 

Otangerac

Nos instants de bonheur conjugué au passé

 

 

Bruissent les herbes folles au souffle du matin

Souvenir de sa main sur ma peau de chagrins

J’avançais dans la vie avec l’armure des maudits,

En ce temps des cerises son cœur hébergé mes nuits,

 

Puis dans mon âme s’installait l’hiver le plus insensé,

Sous le fardeau des misères de mon passé décomposé.

 

Mon âme vieillie se tord comme la feuille transie,

A mon esprit j’ai puisé l’encre des tourments contredits

 

Tout devient tendancieux, lorsque l’on est malheureux

Mon souffle s’épuise et ma terre promise a un goût fastidieux

 

Des secrets de la rime ce nourrices mes ardeurs,

Et reflète mes larmes en ce miroir accusateur

 

Tamisant la lumière des angoisses répété,

Mes yeux attendent l’éclipse d’un temps éhonté

 

Je suis là-devant un marc de café comme un idiot affalé

Cherchant à découvrir dans cette noirceur a l’écume doré

Nos instants de bonheur conjugué au passé

D’un amour qui se meurt, sous les griffes acérées du temps décompté

 

Otangerac

Lettre au bon dieu

 

 

 

 

Seigneur si je suis devant ce tabernacle

C’est que je sors de chez le praticien a oracles

Vous savez celui de la cour des miracles !

 

Je lui e dit que les petites pilules roses

A l’intérieur de moi c’est n’est pas l’osmose

 

Les cachets bleus me sont fastidieux

Je ne peu pas dire que je me sente mieux

Les gélules par deux me rendent fiévreux

 

La poudre blanche je me rend contrevenant

Les pilules pour dormir me tuent lentement

 

Aujourd’hui il ma prescrit un autre traitement

Qui j’espère me conduira vers un autre dénouement !

 

Voilà bon dieu

 

J’aurais aimé avoir une autre maladie

Qui mieux se guéri !

 

Un petit ulcère a l’estomac !

Ou les oreillons ! pourquoi pas !

Des gros calculs comme un doigt

Ou une petite dépression bien a moi

 

Enfin un truc que l’on peut guérir sans être anxieux

Tu sais quelque chose de pas trop contagieux

Loin des médicaments dispendieux

Car tous me rendent adipeux

 

Bon allez ! Je garde ce que j’ai ;

Mais promet moi au moins de m’aider

Fait moi un signe s’il te plaît

 

Otangerac 

Lettre de la mère de mes enfants

 

Voilà ce que je voulais que tu sache

Même si je ne devrais pas te le dire

Depuis toujours je t’aime et tu fais parti de moi

Dans le meilleur et malgré le pire je t’é toujours aimé

Plus que tout et plus que personne ne pourra t’aimer autant

Même si le plus souvent tu n’a rien compris

Et avec tout le mal q’on s’est fait comme dit la chanson

Des mots d’amour en mot de haine

Qui voulaient tous dire je t’aime !

Je t’ai aimé et t’aimerais encore longtemps

Tu ma manqué et tu me manque a en crever

La vie nous a séparé on a pas su être heureux ensemble

Mais il nous restera toujours le lien le plu fort qui existe les enfants

Et bientôt la suite et quoi qu’il arrive-on aura toujours une famille ensemble

J’espère que tu garderas une place pour moi au fond de ton cœur

Et que tu ne me feras plu de mal pense à moi souvent

Tu à refait ta vie et peut-être un jour je ferais pareil

Mais dans mes rencontres a travers quelqu’un d’autre

C’est toujours toi que j’aime

Tu seras toujours dans mon cœur et jusqu’à mon dernier jours

Même après la vie s’il y a une autre vie

Je sais que ce sera toujours toi et peut être alors ce sera plus réussi

Car je t’aime à l’infini

 

Cécile de saint Michel 

 

Voici une lettre que j’ai reçus de mon ex femme la mère de mes enfants

Je la pose ici car nous somme rester 20 ans ensemble

Et nous somme toujours en bon terme

une grande dame de 62 ans

 

si je la poste ici c’est qu’on lui a manqué de respect et cela ma énormément chagriné

ca reste la mère de mes enfants

 

Le bachelier

 

Je suis quelqu’un de normalement plutôt tolérant.

Je ne m’en fais pas trop avec les idiots de ce monde,

Ils nous entourent de toute façon.

Mais lui, à la première rencontre,

Il a fait en sorte que je fasse une entorse à mon modo

Qui est de ne jamais se fier à sa première impression !

 

Première journée,

Il me montre son diplôme, par inadvertance

Son BAC qu’il a pris soin de faire tomber d’une pochette.

Il exhibe un peu trop fièrement la bague à son petit doigt.

L’ingénieur est fier de lui.

Il me bourre le crane de théories d’un autre monde

Je comprends qu’après autant d’années d’études,

Qu’on puisse être fier de l’avoir accomplis !

 

Je n’en fais pas de cas, il va se calmer !

Sauf qu’il me lance !

Tu n’as pas de diplôme ni ton BAC toi?

 

Bon voilà !J’veux pas te faire chier mon pot ,

Mais j’ai trois BAC: Un vert pour la récup.,

Un brun pour le compost

Un noir pour les vidanges

Et un gris pour les graisses

 

Par contre toi tu dois avoir en plus du BAC

Une palme !

Des mains dans les poches, a la super glue des escarcelles

Tu brandis ton papier

Qui ta permis de rentrer dans la grande entreprise de demandeur d’emploie!

Moi a ta place et vu l’age que tu à,

Je m’en torcherais le cul au moins il t’aura servi à être propre

Car si tu tarde trop et il partira en confettis.

 

Probablement que ce bachelier

Fait partie d’un certain pourcentage de gens

Qui sont allés à l’université pour avoir l’air intelligent !

Sans se demander si ce qu’ils y apprendraient aurait

D’autres vertus que de leur permettre de brandir leur bague et leur papier.

 

"Moi, Messieurs, je suis agrégée de la vie".

Les pédants n’ont pas tous des diplômes.

 

Otangerac

La pourpre

 

Mes lèvres ne sont point guéries

Du vol des blasphèmes au-delà des brûlis

Voici l’aube qui attriste le matin

Fini le labyrinthe des émotions

 

Le printemps a le sourire de l’hiver

Tout sera discorde et larmes

Ce matin j’ai dû sortir en cachant mes larmes

Jadis en ta présence je portais la pourpre

 

Aujourd’hui la bure est de mise

Dans ton infini je ne sais plus ou aller

De ton regard est sorti un hombre de quiétude

Je ne retrouverais plu le chemin de tes sourires

 

L’éclipse de ton amour n’a pas guéri ma bouche

De moi désormais tu ne pourras plu être absente

Assis à l’orée du jardin des sourires

Les aréquiers s’enferment dans la pénombre

 

Allongée sur l’autel de l’éphémère

Tu t’enfonce en cette glèbe impénétrable

Dernière caresse sur l’inutile silence

Ou mes mains se joignent sur cette pierre de marbre

 

Otangerac

l’isolement et la solitude

 

L’isolement et la solitude

 

Lorsque l’on parle de solitude, il faut savoir que nous sommes tous seuls à des degrés différents.

Cette solitude sera associée au plaisir ou à la souffrance selon le sens qu’on lui donne, selon nos attentes ainsi que selon la richesse des liens que nous établissons avec les gens.

Notre capacité de nous relier à l’autre n’est pas une question de distance physique ou de sexe.

Il s’agit de notre capacité de comprendre et de toucher le cœur et l’esprit de l’autre et de nous laisser toucher par lui.
L’ISOLEMENT est une souffrance muette.

Il est mal vu de se plaindre de son isolement.

On se tait. On garde sa souffrance pour soi.

Comme si on avait honte de se sentir isolé !

La solitude est nécessaire à notre épanouissement, en particulier dans le travail et la création.
En fait, la solitude est voulue.

L’ISOLEMENT est imposé.

Tu choisis d’être seul ;

On t’impose d’être isolé.

La solitude, étape qui apparaît dans des moments de crise, de changement de mode vie est nécessaire, à voir se ressourcer.

La solitude te permet de prendre du recul et de penser au futur et même de se rappeler des avènements.
Mais il faut différencier la solitude voulue et la solitude subie.
La solitude voulue ne peut que faire du bien à la personne.

Je ne parle pas ici de l’isolement.
Par contre la solitude subie,

C’est à dire que l’on se sent délaissé, on remarque que les gens nous évitent, que l’on sent la gêne des autres quant à notre présence, là c’est plus délicat.

Ca peut rendre la personne malade et dépressive.

Ce qui la mène vers l’isolement.,

Je persiste à dire que la solitude peut être constructive,

C’est aussi le moment de renouer avec son passé proche pour avancer dans la meilleure direction possible

 
En ce moment je vis ce sentiment de solitude, déjà l’affirmé permet d’avancer

Mais malheureusement les personnes qui sont en face de moi n’ont pas la capacité et l’occasion de bien réfléchir,

Car l’environnement n’étant pas favorable a cette construction personnelle et objective pour le bien être de la personne.

Je crée sans le vouloir l’isolement de certaines personnes de mon entourage, qui trouve que j’ai changé, mais j’espère pour eux qu’ils se sont aperçus du changement qui a permis ma reconstruction je sais c’est un lourd tribu a payé mais il est très difficile de prendre en compte leur aléatoire ambiguïté qui n’a que pour seul but de nous disperser de notre idée première

La construction  la sérénité et la paix intérieure certain l’on compris les autres se jugerons eux-mêmes sur leurs propre isolement                        (car un travailleur sur une chaise ne peut se plaire )

Pour moi la solitude est un plaisir de loup sauvage.

Parfois les humains se sentent incapable de vivre en communauté,
leur instinct animal les oblige à errer et suivre la voie du vagabondage ne serait-ce qu’au sein de leur propre esprit.
Personne ne peut disserter sur la solitude, puisqu’elle se vit, se nourrit de nous et s’accapare  de nos propres phobies et joies.
Alors, vivons solitaires, errant dans la vie et surtout profitons du plaisir éternel d’être un au lieu de plusieurs !!!!!!

 
 
Otangerac