il faisait confience a de grande gueules
Il était vous dis-je il n’y a pas si longtemps
Un roi qui vivait au sein d’un grand château
Ce Roi n’était pas comme certains le croyaient
Riche et prospère car il devait payer toutes les traites
L’entretien, les taxes, toutes les dépenses de la propriété
Comme il était humble origine et très travaillant
IL avait reconstruit cette demeure année après année
A bout de bras de sueur et de beaucoup de temps
Il se souvenait de sa jeunesse et n’oubliait jamais
Du manque de sous ou de pain et d’argent
Pour parer à une hypothétique misère et aux temps mauvais
Il louait à des passants sans logis de beaux appartements
Il ouvrait ses portes sans aucune prétention et honnêtement
Le Roi était du peuple il s’en souvenait c’était un bon vivant
Il est facile de croire qu’habitant un château
On en devient prince ou princesse aussitôt
Pour certains locataires aux idées de grandeur
Se voir déjà maître et seigneur n’étaient pas pour leur déplaire
Et faisant fi des réalités ils prenaient alors leur grand air
Aucun pécule pour remettre en place les pierres qui tombaient
Aucune charge ne leur incombait si ce n’est de payer comptant
La location de quelques pièces selon le bail et l’entendement
Tout était du travail d’entretien reviennes au propriétaire des lieux
Les occupants étaient des invités en location et pourtant …
Il avait ouvert ses portes à ceux qui passaient
Leur louant pour quelques dollars un peu de son coeur
Car s’il faut en croire les archives c’est ce qu’il avait mis
Quand il avait acquis le château alors en ruine
Chaque poutre chaque pierre au dehors et au dedans
Portait la signature du sang du Roi on le devine
IL eut été sage de vérifier le crédit de ces mécréants
On ne juge pas un homme selon son air ou l’habillement
Et un sourire d’ange peut cacher un démon bien souvent
Mais quand on a le coeur pur on fait confiance
C’est notre bonne nature qui va triomphant et nous perdant
Mais un jour ces faux personnages voient revenir en courant
Leur nature profonde hypocrite et peu sage
On voit alors le visage de démon et du profiteur
Ceux qui habitaient chez vous pour quelques temps
Au lieu de vous remercier en passant
S’en vont alors après quelques mois sans payer
De nuit c’est préférable pour ne pas être ni pris ni attrapé…. Ils n’ont aucune parole et leur signature c’est du vent
Et aussitôt l’hiver passé ils s,en vont en fuyant
Parfois non sans tout briser sur leur passage
Pour faire payer au roi du château tous les dommages
ET d’avoir demandé son dû bien comme il faut
Ils étaient invités sont parti dans la nuit
Sans payer leur loyer en ayant tout brisé
Ils sont partis emportant les meubles qui habillaient
Les pièces dont pourtant gracieusement ils disposaient
IL en est ainsi des locataires parfois indésirables
Qui au nom de l’amitié se croit tout permis
Quand il s’agit d’honorer leur parole se sont des fuyards
Se sont des parasites et des froussards
Ils y a aussi des rats dans un château
Et pourtant ils n’y ont pas été invités
Certains locataires sont des rats déguisés
Ils volent dans les cuisines et la nuit
Se faufilent le long des égaux et s’enfuient
Ce n’est pas pour autant qu’ils portent le titre
De maître des lieux je vous le dis
On est pas roi parce qu’on a un château
Le vrai Roi c’est celui qui a bâtit de ses mains
Et qui demeure quand tout va à l’eau
Qui a un coeur d’or et aime ses véritables amis
C’est celui dont la parole est honnête
Et qui demeure vrai quand les autres ont menti …..