Archive for mars 2010

il faisait confience a de grande gueules

 ecriture offerte par une amie


Il était vous dis-je il n’y a pas si longtemps
Un roi qui vivait au sein d’un grand château
Ce Roi n’était pas comme certains le croyaient
Riche et prospère car il devait payer toutes les traites
L’entretien, les taxes, toutes les dépenses de la propriété
Comme il était humble origine et très travaillant
IL avait reconstruit cette demeure année après année
A bout de bras de sueur et de beaucoup de temps
 
Il se souvenait de sa jeunesse et n’oubliait  jamais
Du manque de sous ou de pain et d’argent
Pour parer à une hypothétique misère et aux temps mauvais

Il louait à des passants sans logis de beaux  appartements
Il ouvrait ses portes sans aucune prétention et honnêtement
Le Roi était du peuple il s’en souvenait c’était un bon vivant   
 
Il est facile de croire qu’habitant  un château
On en devient prince ou princesse aussitôt
Pour certains locataires aux idées de grandeur
Se voir déjà maître et seigneur n’étaient pas pour leur déplaire
Et faisant fi des réalités ils prenaient alors leur grand air
 
Aucun pécule pour remettre en place les pierres qui tombaient
Aucune charge ne leur incombait si ce n’est de payer comptant
La location de quelques pièces selon le bail et l’entendement
Tout était du travail d’entretien reviennes au propriétaire des lieux
Les occupants étaient des invités en location  et pourtant … 
 
Il avait ouvert ses portes à ceux qui passaient
Leur louant pour quelques dollars un peu de son coeur 
Car s’il faut en croire les archives c’est ce qu’il avait mis
Quand il avait acquis le château alors en ruine
Chaque poutre chaque pierre au dehors et au dedans
Portait la signature du sang du Roi on le devine
IL eut été sage de vérifier le crédit de ces mécréants
 
On ne juge pas un homme selon son air ou l’habillement

Et un sourire d’ange peut cacher un démon bien souvent
Mais quand on a le coeur pur on fait confiance
C’est notre bonne nature qui va triomphant et nous perdant  
 
Mais un jour ces faux personnages voient revenir en courant
Leur nature profonde hypocrite et peu sage
On voit alors le visage de démon et du profiteur 
Ceux qui  habitaient chez vous pour quelques temps
Au lieu de vous remercier en passant
S’en vont alors après quelques mois sans payer

De nuit c’est préférable pour ne pas être ni pris ni attrapé….

Ils n’ont aucune parole et leur signature c’est du vent
Et aussitôt l’hiver passé ils s,en vont en fuyant
Parfois non sans tout briser sur leur passage

Pour faire payer au roi du château tous les dommages 
ET d’avoir  demandé son dû bien comme il faut
 
Ils étaient invités sont parti dans la nuit
Sans payer leur loyer  en ayant tout brisé
Ils sont partis emportant les meubles qui habillaient
Les pièces dont pourtant gracieusement ils disposaient
 
IL en est ainsi des locataires parfois indésirables
Qui au  nom de l’amitié se croit tout permis
Quand il s’agit d’honorer leur parole se sont des fuyards
Se sont des parasites et  des froussards 
 
Ils y a aussi des rats dans un château
Et pourtant ils n’y ont pas été invités
Certains locataires sont des rats déguisés
Ils volent  dans les cuisines et la nuit
Se faufilent le long des égaux et s’enfuient 
Ce n’est pas pour autant qu’ils portent le titre
De maître des lieux je vous le dis
 
On est pas roi parce qu’on a un château
Le vrai Roi  c’est celui qui a bâtit de ses mains 
Et qui demeure quand tout va à l’eau  
Qui a un coeur d’or et aime ses véritables amis
C’est celui dont la parole est honnête
Et qui demeure vrai quand les autres ont menti ….. 

Le pôete crotté

 

Frimeurs et impies menteurs de peu de foi
Vous qui avez eus le bon goût de choisir ma demeure
Cependant que j’incubait en force notre amitié  
En votre honneur j’ai écris cette lettre

Sachez que j’apprécie à sa valeur le geste
Qui vous fit bien claquer les portes en partant a une heure tardive
De peur que les dormeurs ne sachent votre infortune
Des malotrus comme vous sont  rare par ce temps

Vous n’avez dérobé que le stricte nécessaire
Jetant dédaigneux dans le bassin
Vos ridicules reliquat que l’on vous avait rendu
Quel bien cynique mes prétentieux cela vous a fait

Autre signe indiquant de votre absence de tact
Respectueux du brave travailleur que je suis
Vous avez cru décent de partir avec certain objet m’appartenant
Et me soulager de quelque pécule de loyers impayés

Pour toutes ces raisons voyez-vous, je vous pardonne
Sans arrière-pensée après mûr examen
Ce que vous avez volé et me devez, chers indicibles je vous le donne
Ça pouvait pas tomber en de meilleures mains

D’ailleurs moi qui vous écris, avec ma mauvaise plume selon vos dire
Si je n’avais pas dû rencontrer une autre amitié
J’aurais tout comme vous, pu virer malhonnête
Je serais devenu votre complice, qui sait

En exposent votre butin rire est sarcasmes, dans votre négoce
N’allez pas tout lâcher même le pas vrais ou des on dit déformé
Tenez leur la dragée haute en évoquant l’adage
Qui dit que nous somment pis que les voleurs

Fort de ce que je n’ai pas sonné les gendarmes
Ne vous croyez pas du tout tenu de revenir
Votre moindre récidive abolirait le charme
Laissez-moi je vous en prie, sur un bon souvenir

Indélicats, mécréants, que mon bien vous profite
Que Mercure préserve vos délations
Et pas trop de remords, d’ailleurs nous sommes quittes
Apres tout ne vous dois-je pas une bonne leçon

Post-Scriptum, si la calomnie et petit larcins est l’art que vous préférez
Votre seule vocation, votre unique talent
Prenez donc pignon sur rue, mettez-vous dans les affaires
Et vous aurez du frics même comme charlatans

 

Otangerac sur une idée de Brassens

 

Le temps passer parole et musique de Ferrat

 
 

On se marie tôt à vingt ans
Et l’on n’attend pas des années
Pour faire trois ou quatre enfants
Qui vous occupent vos journées
Entre les courses la vaisselle
Entre ménage et déjeuner
Le monde peut battre de l’aile
On n’a pas le temps d’y penser

Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n’ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer

Une odeur de café qui fume
Et voilà tout son univers
Les enfants jouent, le mari fume
Les jours s’écoulent à l’envers
A peine voit-on ses enfants naître
Qu’il faut déjà les embrasser
Et l’on n’étend plus aux fenêtres
Qu’une jeunesse à repasser

Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n’ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer

Elle n’a vu dans les dimanches
Qu’un costume frais repassé
Quelques fleurs ou bien quelques branches
Décorant la salle à manger
Quand toute une vie se résume
En millions de pas dérisoires
Prise comme marteau et enclume
Entre une table et une armoire

Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n’ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer

On ne voit pas le temps passer

Album: Jean Ferrat

J’AIME

 

J’AIME mon parc et mon platane… J’AIME la pluie sur les vitres, le vent et les orages… J’AIME les couchers de soleil vu de ma tour …J’AIME boire le rosé sur le  rebord de mon balcon… J’AIME me coucher à l’heure où tout est calme… J’AIME les films comiques… J’AIME le Bourbon et le rosé et le Chateauneuf du Pape… J’AIME les filles à petite poitrine qui portent des pantalons taille basse… J’AIME les filles à grosse poitrine qui portent des jupes a ras le bonbon…J’AIME la  randonnée… J’AIME l’odeur du muguet et celle du gazon fraîchement tondu… J’AIME les mots qu’on se chuchote à l’oreille… J’AIME me dire que Claude François a maquillé son suicide en accident et que tout le monde s’est laissé baiser…  J’AIME une petite gâterie de temps en temps… J’AIME regarder un film allongé sur mon canapé… J’AIME répondre à une question embarrassante pour moi par une question embarrassante pour mon interlocuteur… J’AIME me coucher le soir en ayant appris quelque chose et fait plaisir à quelqu’un… J’AIME les pays plein de neige… J’AIME les filles qui essaient de couler les glaçons dans leur verre de menthe à l’eau avec leur paille… J’AIME dormir à la belle étoile sauf quand il y’a des moustiques … J’AIME les dalmatiens…J’AIME lire des mots au hasard dans le dictionnaire… J’AIME me faire conduire par une femme au volant en jupette… J’AIME faire les courses le jeudi vers 15h car à Carrefour à cette heure là y’a jamais personne… J’AIME bien ma  dentiste car elle ne fait pas mal et en plus elle  est vraiment mimi… J’AIME boire du vin avec mes fils chez mon pote janot… J’AIME voir la tête des gens qui courent après le bus en se demandant s’ils peuvent encore l’avoir… J’AIME regarder passer les fille a la terrasse du bistrot… J’AIME Ferrat Aznavour et aussi Brel et Brassens J’AIME les petits moments où il ne se passe rien mais où on est simplement bien… J’AIME lire les petits mots notés sur les murs des chiottes  des bars… J’AIME porter des caleçons… J’AIME manger des sardines grillées sur le barbeuk avec des amis… J’AIME les promenades à cheval, J’AIME les menhirs et les dolmens… J’AIME l’Italie et l’auvergne…J’AIME les conneries qui ne servent à rien mais qui ne mangent pas de pain…J’AIME la tarte tatin et le nougat aux amandes…J’AIME cirano de Bergerac, Ronsard Aragon Mallarmé Apollinaire Hugo Châteaubriant et tant d’autres et Monica Belluci …  J’AIME les cartoons, Benny Hill… J’AIME les vieux objets rouillés qui ne servent à rien mais qu’on garde parce qu’ils sont jolis… J’AIME les photos floues et Aslan… J’AIME le bruit que fait mon chien quand il éternue… J’AIME la gardianne de toro  J’AIME bien d’autres choses encore …

J’AIME d’avance les gens qui auront eu le courage de lire cette page jusqu’au bout …

Rien a dire

Le sac a main

 

 

Dans le sac à main d’une solitaire

 

Il y a un peu de tout un peu de rien

Un réverbère mal éteint

 

Tous les souvenir, toutes les envies

Le passé et l’avenir qui s’enfuient

 

Des petits des gros soucis, même des polissons

De grandes mais minces illusions

 

Des riches espoirs et d’autres plus noir

Un ticket de gare pour nulle part

 

Dans le sac à main d’une solitaire

 

Se trouvent des rires des larmes

Des restes de joie et des passes d’arme

Quelques comprimés pour calmer les alarmes

 

Des mômes qu’elle ne pourra plu avoir

Une espérance et plein d’espoir

Et surtout la lettre jaunie de son amour qui la laisser choir

Le tout est recouvert d’un mouchoir

 

 

Sur la photo de sa mère qui la regarde souffrir

 

Otangerac

Les souvenirs

  
 

Un jour de juillet

Dans ma vie germa une petite fleur
Pareillement naquis ton amour dans ma cour
Cette fleur a couvert mon jardin de ton unique odeur
Toi tu a couvre ma vie et mon cœur de bonheur

 

Aussi j’aurais aimé comme

 

Brel  t’offrir des perles de pluies

Ainsi q’Aznavour t’emmener au pays aux merveilles

Comme Ferret bercer tes nuit avec la musique c’et extra les Moody Bleus

Contrairement a Chelon ne pas me laisse pas seul

Je te faire une déclaration à là Moustaki

T’offrir comme Brassens un petit coin de paradis

Être Sardou pour t’aimer à faire pâlir le marquis de Sade

Mey pour rapprocher mon fauteuil du tien

Te regarder comme Cabrel dans l’encre de tes yeux

Puis laisse moi t’aimer comme Mike Brant

Te dire comme Adamo l’amour te ressemble

Comme Ferrat Je voudrais t’aimer a perde la raison

Crier Comme Johnny que je t’aime

Te supplier comme Guichard  de vivre a deux

Comme Nougaro te dire Cécile

Tu t’en vas comme Alain Barrière

 
Qu’un jour ton cœur et ton corps on croisé mon chemin
Sous un vêtement de satin
Et en l’espace d’une vie

Tu es devenue la maîtresse de mes nuits

 

Otangerac

 
 

Dans tes bras frêles

  
 

Jadis j’étais content de nos vingt ans

A présent nous avons trois fois vingt ans.

Je suis content

D’être de toi amoureux comme auparavant 

 

Et dans tes bras

Bien qu’ils soient frêles

J y puise la force passionnelle

De nos moment  fusionnels

 

Hélas dans ton miroir

Je lis ton désespoir

Rien ne s’effaces

Tu dis que le temps a laissé de mauvaises traces

 

Néanmoins dans tes bras

Bien qu’ils soient frêles

J’y retrouve une douce et subtile atmosphère

Comme au temps heureux dans la chaumière

 

J’ai soixante piges

Je suis un vestige

Passent les saisons qui me fustigent

Mais lorsque je te regarde j’ai toujours les mêmes vertiges

 

Car dans tes bras

Bien qu’ils soient frêles

Il y aura toujours cette chaleur essentielle

Et pour cela je te suis resté fidèle….

 

Otangerac

 
 

Complainte de l’ivrogne

 

 

Mourir pour des ides passe encor

Mourir d’avoir trop bu je ne suis pas d’accord

Quel drôle d’idée pour mon corps

 

Pourtant j’ai bu le pinard des pauvres

Celui de la bouteille en plastique à l’encre de pieuvre

L’opium de la populasse celui qui dés œuvre

 

Un lavement pour l’estomac

Le nectar qui fini par un couac

La vinasse ma bibine mon cornac

 

Apres avoir asséché tant de verres

Ma cirrhose le confirme six pieds sous terre

Elle ma pris en traître cette sédentaire

 

De mon vivant je composais de vers et des proses

Aujourd’hui les vers me décomposent

Je suis l’ivrogne le con qu’on dépose

 

Je ne bouge plu d’ici, je le juré sur ma rapière !

Venez tous sur ma tombe trinquer à l’amer bière

Dorénavant tout ici m’indiffère

 

Et si je m’étais fait incinéré plu de catacombes

Cela aurais mis fin à tout ses vers c’et le comble

Et surtout éviter de me retourner dans ma tombe

 

Otangerac 11.03.2010

 

un mois de mars blanc