Archive for janvier 2008

Dithyrambique

 

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Dithyrambique

 

Ma colomblanchisimeradieuse

Ma partenétranteusitée

Mon amouraphrodisiaque           

Mon amantoradieuseunique

Mon fantasmonocturnerose

Ma sucrerimieleusealamenthe

Ma jouigrandissimeiene

Ma croqueuseintimidante

Ma cherindivisiblefée

Ma princessefulgurantisime 

Ma bijouteriefineaurifère

Mon péchéhormonalien 

Mon diamantogonal

Ma apparentementtrésorisé

Mon auroreincoprise

Ma doucentièreprécoce*

Mon capricealitéallongée

Mon sexinflammatoirisee

Mon érectioneusedephallus

Ma grandiloquencesuccinique  

Ma jolimentisimeamie

Ma chatounettehumectiné

Ma coquinempressée 

Ma désirrâbleconjointe

Mon inséparableamulette

Ma magnifiqueconvergerversmoi

 

Otangerac 05.02.2005*ãtout droits de reproduction est interdite en France et a l’étranger COPYRIGHTã

Laneige

 

 

 

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La neige

 

 

Je suis pourtant venu,

Personne ne ma devancé,

Aucune trace dans la blanche neige

Puis j’ai attendu… et plus encore.

 

Mon cœur est chaud, dans cette froidure

Mon corps trille dans ses guenilles

Mon diurne soliloque résonne au firmament

Mon amour pour toi est toujours présent…

 

La neige a effacé tes traces ;

Je voudrais tant que tu m’enlace..

Nous avions rendez-vous pour faire bombance

Maudite poudre blanche qui tombe en abondance

 

La neige a effacé tes traces

Toi et moi somment face à face

Toi dans tes crépusculaires nuages

Moi dans cette terrestre tourmente

 

Nous devions nous rencontrer..

La neige a effacé nos traces.

J’aurais tant aimé que tu deviennes ma femme !

Le faix des ans n’a pas consumé ma flamme :

 

Cette nuit de Noël

j’ai perdu ta trace, j’ai prié seul a la chapelle

Tes pas dans la neige n’ont laissaient aucune empreintes

Mais dans mon cœur il reste toujours une trace

 

 

Otangerac Otangerac ãtout droits de reproduction est interdite en France et a l’étranger COPYRIGHTã

Tout le silence

 

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Tout le silence

 

Lorsque la voûte céleste enveloppe notre nid

Nos âmes en silence retiennent leurs souffles

Devant son ardeur intense et douce réunie,

Nous nous sentons, fébrilement, émus en couple.

 

Les étoiles qui filles tracent au loin leur destinées 

A la trace de leurs éclats

La nuit étale son voile obscur calamistrée

Que l’on peut percevoir l’océan respirer non loin de là!

 

Qu’importe que tout fasse silence et se taise,

Si dans l’immensité  étincelante et sauvage

Remplie  d’imperceptible violence de braises

L’ont entend battre nos cœurs dans les nuages !

 Otangerac 20.01.2008

Q’importe la raison !!

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Le regard flou

Etendu la face vers le firmament

Fixant le lampadaire

Je nage dans les souvenir lointain

kriss du soleil

Souffrance de l’enfance

Sucrerie d’apis

Naissance actuelle

Un amour absolu se pose

Devant la paroi de mon alcôve

 

 

Otangerac

Voila encore un jour sens toi

 

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Voilà encore un jour sens-toi

 

Cela fait six mois a présent

Je compte les heures

 

Et tu me manques plus encore

Si tu pouvais le savoir

 

Mais il est inutile de me faire à cette idée

Le temps accentue mes rides

 

Et grave un sillon sans fin

Dans mon cœur meurtri par ton départ

 

Saura tu- un jour combien je suis seul

Tout ce gâchis autour de nous

 

Il ne reste de toi q’une prière

Un souffle qui s’éloigne vers l’infini

 

Mon dos se courbure, mes pas sont incertains

Mes mains tremblent, ma voix est plu rauque

 

 

Je sais à présent que nous ne vieillirons pas ensemble

 Otangerac 18.12.1998

decouvert par Malina c’est geant

L’incertitude

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L’incertitude

 

Depuis longtemps mon cœur était à la retraite

J’avais vécu les feux de l’âme en ce monde..

Ce jour au son de votre voix j’ai relevé la tête :

Près de vous les heures mont fuient comme des secondes

Depuis je n’est plus, ni calme ni repos

 

A présent les jours ressemble à des années

Vous vivez dans la lumière de vos néons

Et moi dans un coin sombre de mon donjon.

Dans mon esprit il y a des millions de peut-être

Et je prends peur chaque jour qui nous sépare

 

Sans trop savoir pourquoi la nuit remplace le jour

Des choses impossibles sortent de l’inconnue

Par pudeur ou par faiblesse ? ..

Je ne sais comment faire, et je ne sais que dire

J’ai des angoisses au cœur quand je pense vous

 

Tout cela me complique l’existence

Lorsque votre regard croise le mien

Je feins une attitude pour cacher mon trouble

Conscient de ce privilège !

Il faudra bien que je retrouve ma raison

 

 Otangerac

Et pourtant

 

 

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Et pourtant

 

Tu réside toujours en mon cœur

Tu cohabite avec mon corps

Tu squats mon âme, tu loge en mon esprit

Dans les brouillons, et brouillard

De l’incompréhension je suis …

Pourtant toi ! ..toi tu t’y complais

Tu as orchestré ta vie et aliéné la mienne

Tantôt tu me séduis tantôt tu me détruis

A ta guise tu me dévalise

Juste ce qu’il faut pour ne point éveiller de doutes

 

Toi tu t’en vas, tu t’en viens !

Par différents chemins,

Tu as le droit ! .. puisque je suis à toi,

Même plus je suis ta chose !

Ton Indélébile destinée

Ton inlassable chemin de croix

 

Parfois je ne t’aime plus ! …

Je me libère de ton emprise

Finalement je suis moi ! ..

Enfin je suis libre ! ..ou j’imagine,

Face à moi ! De nouveaux horizons ;

Devant moi d’autres oraisons ! ..

 

Chrysalide je suis, vers la liberté je vais

Mais hélas ! ..en quelques instant

Tel une amazone tu fonds sur moi

Prête à un nouveau combat

Perdu par avance pauvre de moi

Parfois ma faiblesse m’insurge

 

Pauvre fous je suis, que de croire

A ma liberté recouvrée..

De supposer, que je pouvais échapper

A vingt cinq années de dictature

Un quart de siècle d’endoctrinement

Une longue existence de tutelle et de joug

 

Toute fois j’ai compris ! ..

Que je suis ton vendredi ! Que toi tu es ma Robinsonne,

Et à l’hombre de toi, je dois survivre

Ton droit le plus absolu !

A ta guise abuser de moi

De me confondre en remontrances

 

Le mien ?

D’être heureux que tu sois encore avec moi

Et de t’aimer dans mes silences

 

Otangerac 27.02.2005*

je suis distrait

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Je suis distrait,

 

 

Ou que sont devenus les Papas, après l’accouchement

 

Je suis distrait je- ne peut te penser

Mon esprit est ailleurs

Les je t’aime les toujours,

Les caresses et les baisers

Les offrandes et les intentions

Tout m’indiffère quand il s’agit de nous

Mes rêves se sont éteint avec tes négligences

Ta faute n’est pas mise en cause, tu ne peux te partager

La tristesse m’afflige, mais l’état d’âme n’est pas de mise

Je suis d’évidence déchue ! un tantinet déçu

Ce qui est désopilant, tout ce q’en moi tu aimais, à présent te déplais

Tous  nos projets sont à remodeler

Mais toi a tu eut des projets ? hormis enfanter

Ah !! oui enfanter le rêve de toutes les mamans

Trouver un prince charmant ! pour leurs enfants

Au premier jour de leur fécondation ont oublie les cupidons

Puis pendant neuf mois, ont ne parle que de soi et du Roi

Et !! et moi pauvre faible, j’écoute ses fables

Et voilà enfin le jour propice de l’interstice !

Il est-la !!! le divin et désopile enfant

J’ai compris très vite, que ce nouvel amour pour toi et sens limite

Au regard de la mère sur l’enfant, il est évident que je suis distant

Et que je ne serais plus sont grand garçon, mais un gros glaçon

A l’instant même dans mes bras je l’ai tenu, j’ai su que j’étais vaincu

De toute évidence, je ne puis retourner vers l’enfance

L’indolence à imposer ma présence, frôle l’indifférence

 

A quinze printemps le jouvenceau aura des poils sur le dos

Et la mère de c’est oublie se consternera soudainement

Mon Dieu ! j’avais un mari qui avait des poils au pubis

Le gros glaçon qui avait une barbe au menton

 

Sans déconvenue il a fondu

 Otangerac Etat d’âme du 21 :09 :04

Cyrano des berges en vrac

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Je ne suis pas Cyrano des berges en vrac

Mais j’aime coucher les mots sous mon stylo

Faire des vers en dévers ou à l’envers

Envers et contre tous, je fais des versets

 

J’écris mes cris du fond de ma pensée

Lorsque q’une craie crisse sur un tableau

Alors jaillissent de souvenirs de marmot

Des soirées devant le dico à lire des mots

 

Des mots qui me donnent des maux

A coucher des phrases c’était l’extase

A noircir des feuilles blanches en avalanche

Je consigne des lignes et interlignes

 

Je note en phot mais je fais des fautes !

Les strophes m’apostrophent

Je bouquine des comptines byzantines

Je suis affable de fables

 

Mais hélas ! Ma promiscuité me verbalise

De mots gras et de verbes hauts

Qui ne sont même pas dans le dico !

Qu’il y a d’autre chose dans la vie que les écris 

 

Elle me crie que les voyelles ça la rebelle

De ne plu la prend pour une conne avec mes consonnes

Que son vocabulaire c’est arrêter au primaire

que je devrais coucher avec une libraire et son bréviaire!

 Otangerac