Et pourtant
Tu réside toujours en mon cœur
Tu cohabite avec mon corps
Tu squats mon âme, tu loge en mon esprit
Dans les brouillons, et brouillard
De l’incompréhension je suis …
Pourtant toi ! ..toi tu t’y complais
Tu as orchestré ta vie et aliéné la mienne
Tantôt tu me séduis tantôt tu me détruis
A ta guise tu me dévalise
Juste ce qu’il faut pour ne point éveiller de doutes
Toi tu t’en vas, tu t’en viens !
Par différents chemins,
Tu as le droit ! .. puisque je suis à toi,
Même plus je suis ta chose !
Ton Indélébile destinée
Ton inlassable chemin de croix
Parfois je ne t’aime plus ! …
Je me libère de ton emprise
Finalement je suis moi ! ..
Enfin je suis libre ! ..ou j’imagine,
Face à moi ! De nouveaux horizons ;
Devant moi d’autres oraisons ! ..
Chrysalide je suis, vers la liberté je vais
Mais hélas ! ..en quelques instant
Tel une amazone tu fonds sur moi
Prête à un nouveau combat
Perdu par avance pauvre de moi
Parfois ma faiblesse m’insurge
Pauvre fous je suis, que de croire
A ma liberté recouvrée..
De supposer, que je pouvais échapper
A vingt cinq années de dictature
Un quart de siècle d’endoctrinement
Une longue existence de tutelle et de joug
Toute fois j’ai compris ! ..
Que je suis ton vendredi ! Que toi tu es ma Robinsonne,
Et à l’hombre de toi, je dois survivre
Ton droit le plus absolu !
A ta guise abuser de moi
De me confondre en remontrances
Le mien ?
D’être heureux que tu sois encore avec moi
Et de t’aimer dans mes silences
Otangerac 27.02.2005*