Le depart
Le départ
Ce matin tout est en effervescence
Depuis ton absence
Ce matin rien ne tourne rond
Depuis ton abandon
Cette nuit première nuit
Dans ce corps sans vie
Cette nuit
La vie ma fuis
SCULPTURE POESIE
Le départ
Ce matin tout est en effervescence
Depuis ton absence
Ce matin rien ne tourne rond
Depuis ton abandon
Cette nuit première nuit
Dans ce corps sans vie
Cette nuit
La vie ma fuis
Le jeu
Inculque-moi le jeu de la séduction,
Le mensonge et l’hypocrisie
La lâcheté et la trahison
Comme tu le pratique si bien !
Apprend moi tout cela
Pour que je soi ton alter ego !
Otangerac 16.05.2006
Que suis-je devenu ?
L’ultime pelletée de terre, résonnant sur mon cercueil
Evoque en moi, cette chanson, ou mortes étaient les feuilles !
Je perçois encore, le murmure de ceux, faussement attristés
Venu à l’enterrement de celui, qu’ils ont tant détesté
L’hypocrisie d’une cérémonie, qui me livre sans défense
Aux faux témoins de ma vie, et de toutes leurs offenses !
Touts ces culs-bénits, et leurs rites d’un autre âge
Qui jettent l’anathème, sur un défunt volage !
Les sanglots sincères, de mes proches affligées
Réveille en moi, mes sentiments figés !
Les prières et les pleurs d’un enfant, valent mieux q’un long discours
Car ils partent du cœur, pour aller vers l’amour !
Les méandres de mon cerveau, déroulent leurs souvenirs
Je m’arrache, lentement, de ma prison de chair
Qui m’enchaînait, loin, des êtres qui me furent chers !
Tel le papillon, de larve, renaît de son cocon
Et de ses ailes diaprées, s’envole vers l’horizon
Je retrouve soudain, la lumière originelle
Cette poussière d’étoiles, notre lait maternel !
Et dans l’immensité, ou règne ce Divin sculpteur de lumière
Je me présente repentis, devant le maître de l’univers !!!
Otangerac
Le seul endroit ou j’aimerais être avec toi
Offert par MALINA
Le seul endroit …..
Quand le cœur est lourd et le tien sourd
quand la mer est calme ou tumultueuse
Si je fais un détour
Ou quand s’enfuie l’amour
C’est le seul endroit ,qui ressemble à tes bras…
Quand la vie passe trop vite
Quand le jour me poursuit sans trêves
Quand la nuit je m’y lève , rêveuse
C’est le seul endroit , qui ressemble à tes bras …
Quand je cherche un décor
Pour y poser mon cœur et mon corps
Quand la douceur et la tendresse me trompent
Pour un rêve sans volupté
C’est le seul endroit ,qui ressemble à tes bras …
Quand mon cœur s’éveille
A la triste réalité de te savoir si loin
Pour me rapprocher de toi
Et tromper le destin
C’est le seul endroit , qui ressemble à tes bras
Où je peux me moquer du temps et de la vie
Où je peux t’inviter et lui faire un pied de nez
Mon tendre, mon amour ….
Toi, Mon lit…
Ta Péride aux cheveux sombres….
La maison sans toi
Les volets clos,
Plus de verbes haut
Le mutisme parfait
Plu rien ne renaît
Le chien est privé de tes genoux
Moi je deviens fou
Tes effet son la
Moi je porte ma croix
Tu es partie trop tôt
Là es mon fardeau
Tu ne reviendra plu
Ainsi le destin en a conclu
Si tu savais comme j’ai besoin de toi
Mais tu n’es plus sous notre toit
Otangerac 08.07.2006
J’étais le roi
Du château aux âmes perdues
Prince des profondes ténèbres
Châtelain du cœur blessé
Marquis de l’amour déchu
Vicomte, de l’âpre déception
Seigneur de l’angoisse nocturne
Empereur de la douleur passionnelle
Ambassadeur de la déchirure sentimentale
Archiduc de la grande solitude
Souverain des lancinantes souffrances
Monarque du malheur mélancolique
Comte du désespoir amoureux
Dauphin des multiples chagrins
Altesse des détresses éternelles
Régent des meurtrissures de l’âme
Chef des sensations bafouées
Capitaine des incontournables tourments
Lieutenant des désillusions permanentes
Colonel de l’incompréhension féminine
Maître de la déconvenue
Duc de mon déclin
Vois-tu tous ses titres de noblesse
Je les répudie depuis notre insolite rencontre
Ma douce et adorable Princesse
Otangerac 01.02.2005*
Cécile
Je vois dans ta chevelure,
Des feux d’argent,
Pour toi c’et la griffure
Sombre du temps
Que n’épargne personne !
Cela ne fait rien ;
Malgré cela notre amour perdure,
Et je suis content.
—–
Tu as gardé dans tes petites manières
Ta constance ;
De tes vingt ans, oh! ma Cécile
Je garde tout au fond de moi
Le souvenir de tes rires
E puis peut-être
Celui de ta bouche rosette
A ton printemps !
——–
Les années passent rapidement
Comme le vent !
Jamais les doutes hypocrites
Et le mauvais temps,
Ne troubleront dans notre vie
Les sentiments ;
Et la compagne que j’ai choisie,
Etant jeune,
A mes yeux restera merveilleuse
Eternellement
Otangerac 17.04.1989
Le cimetière réformé
Au pays de ma mie, était un cimetière
Envahi par les ronces, et enlacé par le lierre !
Seul le mistral en balaye les tombes ,
D’ou jaillissent les feux follets, lorsque la nuit tombe !
En ces lieux immobiles et silencieux,
Ou chaque antenne se dresse vers Dieu !
L’ombre de ces pierres effacées et tragiques,
Se prosterne dans une ultime supplique !
Une immense croix de fer veillait sur ce sanctuaire,
Comme un crucifix oublié sur un suaire !
Je parcourais lentement ces allées désertes,
En pensant aux énigmes qui m’y étaient offertes !
Que de sueurs, de larmes et de sang, se figèrent dans ce cimetière,
Rendent ainsi à la nature, tout ce qu’ils prirent à la terre !
Que d’amours perdus, de regrets, de remords,
Terminèrent leur destin au royaume des morts ?
Que de corps merveilleux, aux chairs palpitantes,
S’abandonnèrent aux baisers licencieux des racines et des plantes ,
Ce lieu de recueillement, est devenu l’arène d’activités ludiques,
Ou, tel qui est…vain cul, embrassera celui d’une FANNY lubrique !
Les habitants ingrats, de ce village irrespectueux,
Pour satisfaire les besoins de leurs jeux impétueux !
Anéantirent ces lieux…de regrets éternels,
En enfouissant ossements, terre et pierres, pêle-mêle !
L’entrechoquement des boules, et les rires d’enfants,
Ont remplacé les pleurs et les prières d’antan !
Jamais autant de fervents, ne vinrent en cet enclos,
Ou seuls subsistent le soir, canettes et vieux mégots !
La grande croix de fer veille toujours sur ces lieux,
Et le souvenir de ceux, qui sont maintenant au cieux !!!
Mémoire du boulodrome
Ou jadis le cimetière s’érigé
Otangerac 04.06.1980