Archive for avril 2007

Le depart

Le départ

 

Ce matin tout est en effervescence

Depuis ton absence

 

Ce matin rien ne tourne rond

Depuis ton abandon

 

Cette nuit première nuit

Dans ce corps sans vie

 

Cette nuit

La  vie ma fuis

 

 

Otangerac 10.02.2005*

LE JEU DE LA SEDUCTION

  Le jeu

 

Inculque-moi le jeu de la séduction,

Le mensonge et l’hypocrisie

La lâcheté et la trahison

Comme tu le pratique si bien !

Apprend moi tout cela

Pour que je soi ton alter ego !

 Otangerac 16.05.2006

Que suis-je devenu

Que suis-je devenu ?

 

L’ultime pelletée de terre, résonnant sur mon cercueil

Evoque en moi, cette chanson, ou mortes étaient les feuilles !

Je perçois encore, le murmure de ceux, faussement attristés

Venu à l’enterrement de celui, qu’ils ont tant détesté

L’hypocrisie d’une cérémonie, qui me livre sans défense

Aux faux témoins de ma vie, et de toutes leurs offenses !

Touts ces culs-bénits, et leurs rites d’un autre âge

Qui jettent l’anathème, sur un défunt volage !

Les sanglots sincères, de mes proches affligées

Réveille en moi, mes sentiments figés !

Les prières et les pleurs d’un enfant, valent mieux q’un long discours

Car ils partent du cœur, pour aller vers l’amour !

Les méandres de mon cerveau, déroulent leurs souvenirs

Je m’arrache, lentement, de ma prison de chair

Qui m’enchaînait, loin, des êtres qui me furent chers !

Tel le papillon, de larve, renaît de son cocon

Et de ses ailes diaprées, s’envole vers l’horizon

Je retrouve soudain, la lumière originelle

Cette poussière d’étoiles, notre lait maternel !

Et dans l’immensité, ou règne ce Divin sculpteur de lumière

Je me présente repentis, devant le maître de l’univers !!!

 

 Otangerac

NOTRE LIT

Le seul endroit ou j’aimerais être avec toi

Offert par MALINA

  Le seul endroit …..

  Quand le cœur est lourd et le tien sourd

quand la mer est calme ou tumultueuse

Si je fais un détour

Ou quand s’enfuie l’amour  

C’est le seul endroit ,qui ressemble à tes bras…

  Quand la vie passe trop vite

Quand le jour me poursuit sans trêves

Quand la nuit je m’y lève , rêveuse

C’est le seul endroit , qui ressemble à tes bras …

  Quand je cherche un décor

Pour y poser mon cœur et mon corps

Quand la douceur et la tendresse me trompent

Pour un rêve sans  volupté

C’est le seul endroit ,qui ressemble à tes bras …

  Quand mon cœur s’éveille

A la triste réalité de te savoir si loin

Pour me rapprocher de toi

Et tromper le destin

C’est le seul endroit , qui ressemble à tes bras

  Où je peux me moquer du temps et de la vie

Où je peux t’inviter et lui faire un pied de nez

Mon tendre, mon amour ….

Toi, Mon lit…

 Ta Péride aux cheveux sombres….

La maison sans toi

La maison sans toi

 

 

Les volets clos,

Plus de verbes haut

 

Le mutisme parfait

Plu rien ne renaît

 

Le chien est privé de tes genoux

Moi je deviens fou

 

Tes effet son la

Moi je porte ma croix

 

Tu es partie trop tôt

Là es mon fardeau

 

Tu ne reviendra plu

Ainsi le destin en a conclu

 

Si tu savais comme j’ai besoin de toi

Mais tu n’es plus sous notre toit

 

 Otangerac 08.07.2006

J’etais le roi

J’étais  le roi

 

Du château aux âmes perdues

Prince des profondes ténèbres

Châtelain du cœur blessé

Marquis de l’amour déchu

Vicomte, de  l’âpre déception

Seigneur de l’angoisse nocturne

Empereur de la douleur passionnelle 

Ambassadeur de la déchirure sentimentale

Archiduc de la grande solitude

Souverain des lancinantes souffrances   

Monarque du malheur mélancolique

Comte du désespoir amoureux

Dauphin des multiples chagrins 

Altesse des détresses éternelles 

Régent des meurtrissures de l’âme

Chef des sensations bafouées

Capitaine des incontournables tourments

Lieutenant des désillusions permanentes

Colonel de l’incompréhension féminine

Maître  de la déconvenue

Duc de mon déclin

 

Vois-tu tous ses titres de noblesse

Je les répudie depuis notre insolite rencontre

Ma douce et adorable Princesse

 

 Otangerac 01.02.2005*

Cécile

Cécile

 

 

Je vois dans ta chevelure,

Des feux d’argent,

Pour toi c’et la griffure

Sombre du temps

Que n’épargne personne !

Cela ne fait rien ;

Malgré cela notre amour perdure,

Et je suis content.

—–

Tu as gardé dans tes petites manières

Ta constance ;

De tes vingt ans, oh! ma Cécile

Je garde tout au fond de moi

Le souvenir de tes rires

E puis peut-être

Celui de ta bouche rosette

A ton printemps !

——–

Les années passent rapidement

Comme le vent !

Jamais les doutes hypocrites

Et le mauvais temps,

Ne troubleront dans notre vie

Les sentiments ;

Et la compagne que j’ai choisie,

Etant jeune,

A mes yeux restera merveilleuse

Eternellement

 

 

 

 

 Otangerac 17.04.1989

Le cimetière réformé

Le cimetière  réformé

 

Au pays de ma mie, était un cimetière

Envahi par les ronces, et enlacé par le lierre !

Seul le mistral en balaye les tombes ,

D’ou jaillissent les feux follets, lorsque la nuit tombe !

 

En ces lieux immobiles et silencieux,

Ou chaque antenne se dresse vers Dieu !

L’ombre de ces pierres effacées et tragiques,

Se prosterne dans une ultime supplique !

 

Une immense croix de fer veillait sur ce sanctuaire,

Comme un crucifix oublié sur un suaire !

Je parcourais lentement ces allées désertes,

En pensant aux énigmes qui m’y étaient offertes !

 

Que de sueurs, de larmes et de sang, se figèrent dans ce cimetière,

Rendent ainsi à la nature, tout ce qu’ils prirent à la terre !

Que d’amours perdus, de regrets, de remords,

Terminèrent leur destin au royaume des morts ?

 

Que de corps merveilleux, aux chairs palpitantes,

S’abandonnèrent aux baisers licencieux des racines et des plantes ,

 

 

Ce lieu de recueillement, est devenu l’arène d’activités ludiques,

Ou, tel qui est…vain cul, embrassera celui d’une FANNY lubrique !

Les habitants ingrats, de ce village irrespectueux,

Pour satisfaire les besoins de leurs jeux impétueux !

 

Anéantirent ces lieux…de regrets éternels,

En enfouissant ossements, terre et pierres, pêle-mêle !

L’entrechoquement des boules, et les rires d’enfants,

Ont remplacé les pleurs et les prières d’antan !

 

Jamais autant de fervents, ne vinrent en cet enclos,

Ou seuls subsistent le soir, canettes et vieux mégots !

La grande croix de fer veille toujours sur ces lieux,

Et le souvenir de ceux, qui sont maintenant au cieux !!!

 

 

Mémoire du boulodrome

Ou jadis le cimetière s’érigé

 

 Otangerac 04.06.1980

Mes amis ANNIE et J.PIERRE