L’oracle
En ce jour de juillet, l’an de mon treizième printemps
Assis au bord du rivage, sans grand courage
Pour seul compagnon le roi soleil qui au zénith agacer mes pupilles
Je regardais mon bouchon dodeliner
En rêvassent au gros poisson qui par hasard happeraient mon hameçon
Brusquement ma quiétude fut écourtée par un plongeon
Scrutant la berge intrigué inquiet, près a vociférer l’intrus
Lorsque je discerne une silhouette voguer sous l’écume
D’un tourbillon tu surgis telle une nymphe des temps jadis
Semblable à Venus mi -dévêtue, tu mes apparue
Enceins dans tes longs cheveux ébène
Pas un pèlerin aux abords témoin de mon oracle
Unique spectateur de cette Ascension j’en perdis mes horizons
Seule la cascade non loin semblait te faire une aubade
Un bref instant nos regard se sont croisées
Puis à nouveau dans les remous tu disparue
Pour ne plu resurgir,
Au premier rayon de lune j’us compris mon infortune
De ne point être Poséidon ou Neptune
Depuis ce jour fatidique je reviens en ce lieu mythique
J’y es si souvent vue des feuilles tomber, et de fleurs renaître
Les débordements de printemps n’ont point soulager mes tourments
Les sécheresse torrides ont accentuer mes rides
Ma longanimité à observer ce lieu a éreinté mes yeux
Ton effigie hante inlassablement mon esprit
Tel Pygmalion j’implore Aphrodite
Je ne fus point la par hasard ce mois de juillet de mes trente trois printemps
Ce jour anniversaire mon espérance était en effervescence
Je laisse derrière moi toutes ses terrestres babioles
Puis doucement je m’avance dans cette eau limpide vers mon dernier baptême
En implorent Melpomène que vers ton domaine me mène
15 :11 :2004 C.Alberto