Archive for octobre 2006

L’evasion

 

 

L’évasion

 

 

Cette nuit j’ai fait nos valises

J’ai tout pose dans notre voiture grise

En partance pour les Marquise

 

De l’essence je suis parti mettre

Toi tu attend a la fenêtre

Avec ton greffier sans roupettes

 

J’ai hésité un instant a retourner te chercher

Puis j’ai vu la liberté de l’autre coté

Je ne sait si j’ai bien fait

 

Loin de toi je suis parti

Pour ne plu te pourrir la vie

Comme si souvent tu dis

 

A présent loin de toi ça va

Je peut enfin vivre mes joies

Que depuis 25 ans tu me privas

 

 

 

Caregnato Alberto le 25.07.2006

Les Magouilleurs

LES MAGOUILLEURS

Les cruelles lâchetés, les énoncés de mensonges de tous ses prédicateurs qui sont persuadés de détenir la science infuse, qui acheminent  nos vies, notre pays et plus encore notre belle terre au bord de l’abîme, qui font des lois pour leurs adversaires, arrivent au summum de leurs magouilles, partent en exil quelques décades, reviennent récupérer leurs places encore chaudes, ensuite tel des serpents se meuvent devant nous en toute impunité, se faisant applaudir par quelques irréductibles, nous sommes là ! En plein au retour de Saint Hélène 2.

Quant à nous ! Pauvres serfs  qui somment en phase de reconquérir le passé et nos siècles de soumission, l’ons nous tient la tête hors de l’eau.

Estimons-nous heureux, la table des lois n’est pour nous qu’un leurre,  il en est, que pour  un retard de pension alimentaire, d’URSSAF, ou une anodine magouille se sont retrouvés   dans des geôles peu confortables.

J’ai grandi dans un temps amer, mais l’avenir était devant nous.  55 ans se sont écoulés ! J’ai connu dans mon village une automobile et 50 chevaux, à présent il y a plus de 500 voitures et l’on sait à peine ce qu’est un cheval. J’ai arrêté de grandir ! , Et ce qui est du temps amer actuellement  a toujours goût d’amertume et plus encore d’incertitude.

 Otangerac 15.11.2006

Le pretentieux

Le prétentieux

 

 

 

Un fils de Zeus porta dans sa couche une pécheresse,   

     Non loin de là un pied noir pansu, témoin de l’affaire,

Et plus faible de reins, mais non pas moins prétentieux        

      En voulu sur l’heure autant faire,

      Il tourne à l’entour du groupe de donzelles,

Marque entre quelques filles la plus gracieuse,

      Une vraie demoiselle de sacrifice ;

On l’avait réservé pour la couche des dieux.

L’acariâtre disait, en la couvent des yeux                                                

    « Je ne sais qui fut ta nourrice ;                          

Mais ton corps me paraît divinement pulpeux  :

      Si  l’interstice et propice a mon prépuce                                             

Je proclamerais nos épousailles, vaille que vaille

Sur la belle plaintive à ces mots il se précipita.             

      La Rubénienne créature

Pesait plus qu’une gibecière, outre que sa toison      

      Etait d’un fouillis extrême,                                            

Et immiscée à peut près de la même sorte           

      Que la barbe d’un sans logis!

Elle empêtra si bien les parties du sectaire,                

Que le vieux Soudard ne put faire retraite !

En faisant des verbes il ne put contenir sa vergue

Féconder fut la belle,

A ces dires le gueux la gratifia d’une dérobade

 

Il faut se toiser ; l’épilogue est net :

Mal prend aux prétentieux de faire les présomptueux.                        

      L ‘exemple est un dangereux leurre :

Tous les courtisans ne sont pas grands seigneurs ;

Ou la mouche a passé, la merde demeure.

 

 

C. Alberto 30.10.2004

L’oracle

L’oracle

 

 

En ce jour de juillet, l’an de mon treizième printemps

Assis au bord du rivage, sans grand courage

Pour seul compagnon le roi soleil qui au zénith agacer mes pupilles

Je regardais mon bouchon dodeliner

En rêvassent au gros poisson qui par hasard happeraient mon hameçon

 

Brusquement ma quiétude fut écourtée par un plongeon

Scrutant la berge intrigué inquiet, près a vociférer l’intrus

Lorsque je discerne une silhouette voguer sous l’écume                   

D’un tourbillon tu surgis telle une nymphe des temps jadis    

Semblable à Venus mi -dévêtue, tu mes apparue

Enceins dans tes longs cheveux ébène

 

Pas un pèlerin aux abords témoin de mon oracle

Unique spectateur de cette Ascension j’en perdis mes horizons

Seule la cascade non loin semblait te faire une aubade                                                                                                

Un bref instant nos regard se sont croisées                        

Puis à nouveau dans les remous tu disparue

Pour ne plu resurgir,

 

Au premier rayon de lune j’us compris mon infortune

De ne point être Poséidon ou Neptune            

Depuis ce jour fatidique je reviens en ce lieu mythique  

J’y es si souvent vue des feuilles tomber, et de fleurs renaître

Les débordements de printemps n’ont point soulager mes tourments 

Les sécheresse torrides ont accentuer mes rides

Ma longanimité à observer ce lieu a éreinté mes yeux   

Ton effigie hante inlassablement mon esprit

Tel Pygmalion j’implore Aphrodite

 

Je ne fus point la par hasard ce mois de juillet de mes trente trois printemps                                           

Ce jour anniversaire mon espérance était en effervescence

Je laisse derrière moi toutes ses terrestres babioles 

Puis doucement je m’avance dans cette eau limpide vers mon dernier baptême

En  implorent Melpomène que vers ton domaine me mène

 

 

15 :11 :2004 C.Alberto

Mes oeuvres

mes sculptures avec des vieux outils