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Pour que demain soit meilleur

 

Moi et mes jours sombres avons cheminé ensemble,
Avide de questions sur des pays imaginaires
Entre de fraîches aurores et des nuits qui s’évapores,
Regardant des couchers de soleil derrière les fil d’étendages ,
Une grande faim de sourires et de bras qui nous entourent

Moi et mes souvenirs aux tiroirs sans fond aux adresses perdues,
J’ai vu s’en aller des visages de gens que j’ai tant aimés,
J’ai respiré des effluves inconnue a mes heures tardives
Au côté de mon ombre nue de mélancolie

Moi et mes soirées fermées comme un parapluie démodé,
Je lisais mes douleurs et pleuré mes chagrins –
J’ai marché dans ces rues qui se courbent d’ennuis
Danser sous des lunes décroissantes d’infidélités…

Moi, infiniment petit au milieu des nantis,
Moi qui est rêvé d’un train qui n’est jamais parti
Qui ai couru a bout de souffle sans jamais le rattraper
Et arracher encore un jour à ma naïveté

Moi qui jamais ne pourra changer ma vie

Me déchirant le coeur pour que demain soit meilleur,

Avancer encore et toujours pour ce dire que tout n’est pas fini
Qu’il nous faut aimer et donner chaque jours un peut plus

Pour que demain soit meilleur,

Première frayeur

Première frayeur

 

Plus de peur que de mal

choeur de cathédrale

 

Comme une mite sur des oripeaux sans couleurs

Ta fait des trous dans mon cœur

Ta peau douce d’hermine

C’et transformé en hérisson plein d’épines

 

Fini le temps bénis des je t’aime

Voici le temps critique des blasphèmes

Je voudrais tant que ce printemps
Efface l’hiver de nos tourments

 

J’ai les mains vides de toi
Reste au bout des mes doigts..

Des lambeaux de lumière

Échoué au parterre de nos banales misère

Fidèles,à ma main la brillante parure

En souvenir de la tendre férule de mère nature

Ton absence désormais deviendra mon asile

Je vivrais désormais de sanglots étouffés d’amant hostile

 

Je regarde les photos des années qui sont mortes

Où nos cœurs entrelacés étaient soudés à notre porte.
Souvenir de vieux amants fatigué par les étreintes

De nos deux corps gracile alourdis d’éreinte

Mais ta main, est si froide ce soir au bout de ta gourmette
Et tes beaux yeux sont clos, ta bouche muette

Tu regagnes la nuit, dans cette chambre grise
Dans se château de carton où le temps s’éternise

Je pleure sans bruit ; sur tes cheveux d’or
Sur mon livre de contes, ma peine s’endort

Et offre-moi enfin ton cœur d’opale
Il aura comme écrin un chœur de cathédrale

 

Otangerac 05.04.10

Le temps passer parole et musique de Ferrat

 
 

On se marie tôt à vingt ans
Et l’on n’attend pas des années
Pour faire trois ou quatre enfants
Qui vous occupent vos journées
Entre les courses la vaisselle
Entre ménage et déjeuner
Le monde peut battre de l’aile
On n’a pas le temps d’y penser

Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n’ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer

Une odeur de café qui fume
Et voilà tout son univers
Les enfants jouent, le mari fume
Les jours s’écoulent à l’envers
A peine voit-on ses enfants naître
Qu’il faut déjà les embrasser
Et l’on n’étend plus aux fenêtres
Qu’une jeunesse à repasser

Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n’ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer

Elle n’a vu dans les dimanches
Qu’un costume frais repassé
Quelques fleurs ou bien quelques branches
Décorant la salle à manger
Quand toute une vie se résume
En millions de pas dérisoires
Prise comme marteau et enclume
Entre une table et une armoire

Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n’ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer

On ne voit pas le temps passer

Album: Jean Ferrat

J’AIME

 

J’AIME mon parc et mon platane… J’AIME la pluie sur les vitres, le vent et les orages… J’AIME les couchers de soleil vu de ma tour …J’AIME boire le rosé sur le  rebord de mon balcon… J’AIME me coucher à l’heure où tout est calme… J’AIME les films comiques… J’AIME le Bourbon et le rosé et le Chateauneuf du Pape… J’AIME les filles à petite poitrine qui portent des pantalons taille basse… J’AIME les filles à grosse poitrine qui portent des jupes a ras le bonbon…J’AIME la  randonnée… J’AIME l’odeur du muguet et celle du gazon fraîchement tondu… J’AIME les mots qu’on se chuchote à l’oreille… J’AIME me dire que Claude François a maquillé son suicide en accident et que tout le monde s’est laissé baiser…  J’AIME une petite gâterie de temps en temps… J’AIME regarder un film allongé sur mon canapé… J’AIME répondre à une question embarrassante pour moi par une question embarrassante pour mon interlocuteur… J’AIME me coucher le soir en ayant appris quelque chose et fait plaisir à quelqu’un… J’AIME les pays plein de neige… J’AIME les filles qui essaient de couler les glaçons dans leur verre de menthe à l’eau avec leur paille… J’AIME dormir à la belle étoile sauf quand il y’a des moustiques … J’AIME les dalmatiens…J’AIME lire des mots au hasard dans le dictionnaire… J’AIME me faire conduire par une femme au volant en jupette… J’AIME faire les courses le jeudi vers 15h car à Carrefour à cette heure là y’a jamais personne… J’AIME bien ma  dentiste car elle ne fait pas mal et en plus elle  est vraiment mimi… J’AIME boire du vin avec mes fils chez mon pote janot… J’AIME voir la tête des gens qui courent après le bus en se demandant s’ils peuvent encore l’avoir… J’AIME regarder passer les fille a la terrasse du bistrot… J’AIME Ferrat Aznavour et aussi Brel et Brassens J’AIME les petits moments où il ne se passe rien mais où on est simplement bien… J’AIME lire les petits mots notés sur les murs des chiottes  des bars… J’AIME porter des caleçons… J’AIME manger des sardines grillées sur le barbeuk avec des amis… J’AIME les promenades à cheval, J’AIME les menhirs et les dolmens… J’AIME l’Italie et l’auvergne…J’AIME les conneries qui ne servent à rien mais qui ne mangent pas de pain…J’AIME la tarte tatin et le nougat aux amandes…J’AIME cirano de Bergerac, Ronsard Aragon Mallarmé Apollinaire Hugo Châteaubriant et tant d’autres et Monica Belluci …  J’AIME les cartoons, Benny Hill… J’AIME les vieux objets rouillés qui ne servent à rien mais qu’on garde parce qu’ils sont jolis… J’AIME les photos floues et Aslan… J’AIME le bruit que fait mon chien quand il éternue… J’AIME la gardianne de toro  J’AIME bien d’autres choses encore …

J’AIME d’avance les gens qui auront eu le courage de lire cette page jusqu’au bout …

Rien a dire

Le sac a main

 

 

Dans le sac à main d’une solitaire

 

Il y a un peu de tout un peu de rien

Un réverbère mal éteint

 

Tous les souvenir, toutes les envies

Le passé et l’avenir qui s’enfuient

 

Des petits des gros soucis, même des polissons

De grandes mais minces illusions

 

Des riches espoirs et d’autres plus noir

Un ticket de gare pour nulle part

 

Dans le sac à main d’une solitaire

 

Se trouvent des rires des larmes

Des restes de joie et des passes d’arme

Quelques comprimés pour calmer les alarmes

 

Des mômes qu’elle ne pourra plu avoir

Une espérance et plein d’espoir

Et surtout la lettre jaunie de son amour qui la laisser choir

Le tout est recouvert d’un mouchoir

 

 

Sur la photo de sa mère qui la regarde souffrir

 

Otangerac

Les souvenirs

  
 

Un jour de juillet

Dans ma vie germa une petite fleur
Pareillement naquis ton amour dans ma cour
Cette fleur a couvert mon jardin de ton unique odeur
Toi tu a couvre ma vie et mon cœur de bonheur

 

Aussi j’aurais aimé comme

 

Brel  t’offrir des perles de pluies

Ainsi q’Aznavour t’emmener au pays aux merveilles

Comme Ferret bercer tes nuit avec la musique c’et extra les Moody Bleus

Contrairement a Chelon ne pas me laisse pas seul

Je te faire une déclaration à là Moustaki

T’offrir comme Brassens un petit coin de paradis

Être Sardou pour t’aimer à faire pâlir le marquis de Sade

Mey pour rapprocher mon fauteuil du tien

Te regarder comme Cabrel dans l’encre de tes yeux

Puis laisse moi t’aimer comme Mike Brant

Te dire comme Adamo l’amour te ressemble

Comme Ferrat Je voudrais t’aimer a perde la raison

Crier Comme Johnny que je t’aime

Te supplier comme Guichard  de vivre a deux

Comme Nougaro te dire Cécile

Tu t’en vas comme Alain Barrière

 
Qu’un jour ton cœur et ton corps on croisé mon chemin
Sous un vêtement de satin
Et en l’espace d’une vie

Tu es devenue la maîtresse de mes nuits

 

Otangerac

 
 

Dans tes bras frêles

  
 

Jadis j’étais content de nos vingt ans

A présent nous avons trois fois vingt ans.

Je suis content

D’être de toi amoureux comme auparavant 

 

Et dans tes bras

Bien qu’ils soient frêles

J y puise la force passionnelle

De nos moment  fusionnels

 

Hélas dans ton miroir

Je lis ton désespoir

Rien ne s’effaces

Tu dis que le temps a laissé de mauvaises traces

 

Néanmoins dans tes bras

Bien qu’ils soient frêles

J’y retrouve une douce et subtile atmosphère

Comme au temps heureux dans la chaumière

 

J’ai soixante piges

Je suis un vestige

Passent les saisons qui me fustigent

Mais lorsque je te regarde j’ai toujours les mêmes vertiges

 

Car dans tes bras

Bien qu’ils soient frêles

Il y aura toujours cette chaleur essentielle

Et pour cela je te suis resté fidèle….

 

Otangerac

 
 

Complainte de l’ivrogne

 

 

Mourir pour des ides passe encor

Mourir d’avoir trop bu je ne suis pas d’accord

Quel drôle d’idée pour mon corps

 

Pourtant j’ai bu le pinard des pauvres

Celui de la bouteille en plastique à l’encre de pieuvre

L’opium de la populasse celui qui dés œuvre

 

Un lavement pour l’estomac

Le nectar qui fini par un couac

La vinasse ma bibine mon cornac

 

Apres avoir asséché tant de verres

Ma cirrhose le confirme six pieds sous terre

Elle ma pris en traître cette sédentaire

 

De mon vivant je composais de vers et des proses

Aujourd’hui les vers me décomposent

Je suis l’ivrogne le con qu’on dépose

 

Je ne bouge plu d’ici, je le juré sur ma rapière !

Venez tous sur ma tombe trinquer à l’amer bière

Dorénavant tout ici m’indiffère

 

Et si je m’étais fait incinéré plu de catacombes

Cela aurais mis fin à tout ses vers c’et le comble

Et surtout éviter de me retourner dans ma tombe

 

Otangerac 11.03.2010