Archive for août 2006

Le petit papillon

Le petit papillon

 

Un petit papillon perdu et obstiné

Sur ma fenêtre fermée cogné avec insistance

Sans hésiter et sans réfléchir,

Ne voyant pas,

A quelques volées plus loin une fenêtre ouverte 

Ce papillon impatient et idiot,

J’ai voulu le secourir avant qu’il ne trépasses

 

Car voyez vous ,j’étais aussi comme ce papillon

Idiot, cuistre et impatient à parti tout azimuts

Souvent j’eut d’âpres et cuisantes désillusions

Des abandons, des déceptions

Jusqu’à ce qu’un jour une personne

D’une grande gentillesse et armé de patience

Me fasse comprendre que ma fenêtre ouverte

Etait à l’intérieur de moi

Le mois de juin

Mois de juin

 

Sur la terrasse de mon humble demeure

Affalé dans mon fauteuil, paisible et songeur,

D’argent vêtu j’ai vu venir,

La première douce nuit de l’été ;

Rares et pales sont les étoiles ;

 

De son noir manteau, la lune belle

Noirci les murs et les vallons.

Quelques rumeurs lointaines,

Dans l’ampleur de la solitude

Font japper les chiens.

 

Répètent sa chansonnette,

Le lampyre sur sa feuille de chiendent;

Se lamente, en  scintillant

Par le trou de la muraille

La hulotte lance ses pleurs,

Du jardin, comme une prière

 

Un petit vent bruisse dans les branches ;

Entre les feuilles du tilleul

Allégrement, dans la nuit blonde,

Au firmament Chante le rossignol

 

Comme je suis bien sur la terrasse !

A regarder les heures qui passent…

Mais faut pas faire le têtu,

Ça passe vite… et il se fait tard !

 

Notre cloché pique onze heures,

D’un air grave et tranquille,

A son cadran vieux et las ;

Me rappelle que je ne suis point seul !

 

Puis la fraîcheur se fait sentir

Je te dis adieu belle nuit de juin

Et m’en vais aussitôt retrouver

Ma bien-aimée dans notre alcôve

 

Lui exprimer sur l’oreiller

Mes souvenirs rêveurs,

D’une nuit, de lune fleurie,

Du beau premier soir d’été

 

 

C. Alberto   17.05.1990

L’orloge du temps

L’horloge du temps

 

L’horloge du temps a moulu son grain

Avec ses grincements de pleurs, et ses lourds chagrins !  

Un demi-siècle a passé comme une vague sur la plage

Mais, qui peut voir du cœurs, les rides de son ages ?  

Puis tu es arriver dans ma tumultueuse vie  

De ton corps tu m’as offert le plus beau  garçon

Je t’ai donné du mien, les plus tendres leçons !  

Mais j’ n’en dirait pas plus  

Sinon que tu mas toujours plu !

Et qu’importe les instants fugaces des heures et des jours

Puisque jusqu’à mon dernier, tu resteras mon amour !

Et, si ton cœur a souvent saigné et versé tant de larmes

Pour te faire oublier, et calmer tes alarmes

A genoux, j’implore ton pardon bienveillant… !

 Otangerac Mardi 26 :10 :04 …5h 30

Le vieux moulin

Le vieux moulin

 

Entre Bagnols les bains et la Roque sur céze

Là ou ciel et eau se confonde

Enfouis sous des ronces hostiles et acariâtres

Une vielle bâtisse oublier dans le temps se mire dans l’eau.

Pourtant j’ai en mémoire de doux souvenirs d’enfance

Longtemps au firmament sa grande roue a aube a tourné

Brassant inlassablement d’une ronde triomphale l’eau et l’air

 

Quand dans le tintamarre d’une armée en campagne !

Les paysans de la vallée avec ânes et baudets

Sous un soleil de plomb, livrer leur modeste moisson

Le maître de ces lieux magique, jubilait en voyant cette cliques

Ce gaillard sous sa percale de farine blanchie tenait pied partout

Dans ce moulin ou le labeur n’était point un leurre,

Plein de vie et de joie était de loin le plus beau

 

Nous, a bicyclette l’on s’accrocher aux charrettes

Qui nonchalamment nous tracter non loin du vieux moulin !

Pour en catimini nous baigner avec la fille du meunier

Puis sur les rochers nous faire bronzer

Bercer par le vrombissement de la grande roue et le chant des cigales

En rêvasser sur qui de nous la belle allait jeter son dévolu

Le temps à passé, la fille du meunier a épousé un marseillais

 

La masure a l’abandon étouffe sous la végétation

Le mistral houspille toujours dans la demeure lézardée

S’engouffrant dans les trous béant comme une blessure

Que des gent peut scrupuleux lui ont administré,

En démontant sens vergogne tuiles pierres et crémones

Sauvagines et hermines cohabitent en bonne harmonie

Un vieux figuier en fonction garde l’entrée,

Les épines sauvages obstruent l’accès a l’étage

 

Voici la triste et sombre histoire

D’un moulin a grains et de son destin ;

Mais personne n’a souvenance

Du meunier mort de chagrin non loin de son moulin.

Pas moins du chemin qui jadis nous conduisait au bain

Moi j’en connais les souvenirs et pensées

Car au grand virage de ma vie je devais passer un compromis

Pour acquérir ce moulin qui ma tant fait rêver

Mais ma désunion n’a pas permis cette transaction

c’et pour cela que je suis actuellement aux Bruyères

 

20 :11 :04 C. Alberto

Dithyrambe

Dithyrambe

 

Ma colomblanchisimeradieuse

Ma partenétranteusitée

Mon amouraphrodisiaque           

Mon amantoradieuseunique

Mon fantasmonocturnerose

Ma sucrerimieleusealamenthe

Ma jouigrandissimeiene

Ma croqueuseintimidante

Ma cherindivisiblefée

Ma princessefulgurantisime 

Ma bijouteriefineaurifère

Mon péchéhormonalien 

Mon diamantogonal

Ma apparentementtrésorisé

Mon auroreincoprise

Ma doucentièreprécoce*

Mon capricealitéallongée

Mon sexinflammatoirisee

Mon érectioneusedephallus

Ma grandiloquencesuccinique  

Ma jolimentisimeamie

Ma chatounettehumectiné

Ma coquinempressée 

Ma désirrâbleconjointe

Mon inséparableamulette

Ma magnifiqueconvergerversmoi

 

C.Alberto 05.02.2005

Tous ses hypocrites

En réponse a tout ses gens anonymes du net ou de tout horizons

Qui n’ont même pas le courage de leurs opinions

De se faire connaître pour que l’on puise voir leurs face de cochons

Dans quelle fange et trempé leurs vies par mis leurs amphitryons

J’ai juste quelque mot a leurs dire à tous ses gonflé du bidon

C’et les mêmes ou les progénitures des collabos sans opinion

Qui ont envoyé les juif aux camps de concentration ,

Qui vous dénonce au fisc pour avoir bonne conscience

Qui lèche le cul a leurs bobonnes pour trouver la jouissance

Les mêmes qui font des courbette a leur patron

Pour mieux pouvoir lui défoncer l’oignon

Qui vivent en regardant leur godasses,

Et qui jalouse leurs voisins, d’en face

Les mêmes qui manifeste avec une cagoule,

Les mêmes qui tague la nuit les murs de nos villes

Les même qui envoie leurs vieux a l’asile

Qui frappent leurs petits a les rendre sénile

Les mêmes qui n’ont pas le courage de s’affirmé

Tant leur vie de délation et compliquée

Les même pour qui l’on devrait rétablir la peine de mort,

Mais !!!qu’ils se rassurent un jour la vie leur réserve un autre sort…

 

Et je leurs dit : l’individu qui te critique et te jalouse ne peut que t’admirer !

Le prés vert

Le prés vert

 

Mon âme en décrépitude

A rejoint mon esprit

Au firmament

Se sont enfin réunies

 

Mon corps disséqué

Soulagé de mon cœur ainsi que d’autres organes

Presque heureux qu’un jeune me remplace

Dans un autre que moi ont pris place

 

Mes reins, mes yeux, tout es disséqué

Mon cerveau !!!personne n’en veut

Sous peut en terre il feras des vers

Et sur la pierre quelque versets

 

Qui diront ça rime a quoi la vie

Lui qui buvait son verre en écrivent des vers,

Voilà q’une voiture la fauché en dévers

Paix a sont âme il vas enfin rejoindre son près vert

 

 

Caregnato Alberto 24.07.2006

L’infini

L’infini

 

Et si sous un chêne on se couche

Fébrilement enlacé

Tu me réchaufferait de ta bouche

 

La répétant mon instance

Je te demanderais le silence

Me sentir faiblir tout entier

 

Avant que mon âme s’envole

Je te dirais ses belles paroles

Ses vers, ah ! ses vers que jamais

 

La mémoire du cœur n’oublie :

Toi mon espoir mon mois de mai !

La ou frissonne les herbes folles

 

A ceux qui s’aiment sans détours

S’ouvrent ces îles de l’amour

Je te sent présente à jamais

 

Je me suis mis à t’aimer

Nous deux seuls, pourrons comprendre

D’un pays de soleil, immense

 

Sur ma tête ont passé les ans,

Je n’ai pas senti que ma jeunesse ma fuis

Mais je te promet des jours de joie et d’abondance

 

Pour toi je vais racheter à la mort ma vie

 

Caregnato Alberto 15.08.2006   04h30

L’anneau

 L’anneau

 

Avec toi j’ai connu ma première défaite

A présent endurci par ce feux de l’enfer

Je ne puis effacer ces temps d’amertume

 

Car ce n’est pas en vain que le rêve s’éteint

Tu reste présente a jamais dans mon âme torturé

Je suis comme le prisonnier au fers rouge marqué

 

Mon âme étant soumise a de vaines chimères

Qui donc m’avait promis un ciel sur cette terre ?

Ce firmament n’ayant jamais nulle par existé

 

Avec toi j’ai connu ma première défaite

A présent endurci par ce feux de l’enfer

Je ne puis effacer ces temps d’amertume

            

Chassons ses premiers froid, ôtons ses premier silences

Le bonheur je le veux, mais non pas sa moitié

Et même le malheur, je le veux tout entier

 

Tout cela est désormais a moi, et cela sans naufrage

Non je n’est nul besoin d’une chose à demi

Soit mienne é présent à toi désormais je serais

 

Donne -moi ton âme et ton corps sans partage

Ton visage et tes mains dans sa grâce troublante,

Dont l’anneau scintille pareil à l’étoile du berger

 

Caregnato Alberto 14.08.2006. 

L’incertitude

L’incertitude

 

Depuis longtemps mon cœur était à la retraite

J’avais vécu les feux de l’âme

Mais au son de votre voix j’ai relevé la tête

Les heures près de vous mont fuient comme des secondes

Depuis je n’est plus, ni calme ni repos

 

A présent les jours ressemble à des années

Vous vivez dans la lumière de vos néons

Et moi dans un coin sombre de mon donjon.

Dans mon esprit il y a des millions de peut-être

Et je prends peur chaque jour qui nous sépare

 

Sans trop savoir pourquoi la nuit remplace le jour

Des choses impossibles sortent de l’inconnue

Par pudeur ou par faiblesse ? ..

Je ne sais comment faire, et je ne sais que dire

J’ai des angoisses au cœur quand je pense vous

 

Tout cela me complique l’existence

Lorsque votre regard croise le mien

Je feins une attitude pour cacher mon trouble

Conscient de ce privilège

Il faudra bien que je retrouve ma raison

 

 

C.Alberto  09.01.2005