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Je te dirai merci

 

 

Je ne te dirai pas mais ne t’ai jamais dit
Si j’ai rêver de toi si ton cœur ma séduit
Mais n’ai rien oublié de ces premiers instants
Ou pour t’apprivoiser j’ai su jouer au grand
Me laissant inspirer de tes yeux de vingt ans

La chamade que jouer mon cœur en déraison
Mes yeux pleins de lueurs t’ayant pour horizon
Ton parfum en plein cœur vint me griser l’esprit
Ces étranges saveurs qui après ont suivi
Subodorant mon cœur jusqu’au bout de la nuit

Comme un tronc de bois mort dont la sève revit !
Les frissons de mon corps qui recouvrent l’envie
Et la douce folie qu’ont les jeunes amants
Comme une âme qui vit le jour de ses vingt ans !
Ces sentiment grisants de jeunes adolescents

Pour ces faits avoués et ceux que l’on n’avoue
Par ce j’ai aimé dont je garde le goût
Il est des sentiments qui n’ont pas leurs écrits
Qu’il reste à inventer pour dire combien !oui !
Aujourd’hui simplement je te dirai merci

 

 

 

Imagine

 

Imagine si toi et moi, au réveil un matin

Dans le creux de nos mains,

Gorgé de joie de vivre, et un proche avenir

Nous avions une vie à bâtir

 

De l’aube a l’aurore partagé des instants fabuleux

Irradier par les rayons de soleil de notre vie a deux

 

Imagine toi a vingt an, et moi toujours ardant
Une vie que décrivaient nos plumes depuis si longtemps
Refaisant le parcours volé a nos ans
Pour nous écrire ces mots dont’ on se fait si distant

  

Imagine une vie où le temps ne se compte pas
Vivre a jamais dans l’enceinte de nos bras
Une vie de bonheur semblable a nos rêves et nos interdis
Osmose de deux être que la passion a unis

 

Otangerac

Sans toi

 

Parfois je me demande, comment j’ai fait ?

Tout au long de ma vie, pour ne point t’oublier

Ne pouvoir effacer du flot de ma mémoire

Ces images de toi, qui font mon désespoir

 

A ne savoir que faire des crépuscules rougit

Qui ne rime à rien, sans ton corps qui m’éveille

Parfois je garde les volets clos déniant le soleil

Étouffant mes sanglots par le traversin engloutis

 

Depuis en souvenir j’égraine mon chapelet du dimanche

Sur ma vie endeuillé et rongé par l’absence

De vêpres en tocsins, je traîne ma béatitude

Sur une autre toussaint, qui n’est que lassitude

 

Je passe des nuits, interminablement blanches

En suppliant les dieux de l’olympe, de briser mon errance

Brandissant dans la nuit, mes larmes en pénitence
De ce manque de toi, qui tôt le matin s’éteint en silence

 

Otangerac

la cour du chateau

 

Sur ta peau douce que caressent les effluves du vent

Régresse ma mémoire et rattrape le temps

Assis au coin du feu, perdu dans mes pensées
Je ferme les yeux j’en oublie les années

 

Je nous revois marchants dans la cour du château

Toi Provocant ma fièvre ta joue contre ma peau

Glissant un baiser dans le creux de mon cou

Je savourais cet enchantement devant toi à genoux

 

Ce présent qui revêt ses habits d’autrefois

Mes papilles se rappellent le goût des envies

Je revois les saisons qui ont bordé nos vies
De paroles magiques qui nous gorgeaient de joie


Comme une touche de mie
l Que butine ta bouche
Au galbe de mes lèvres Comme ce geste me touche,
Moi qui goûte au bonheur, j’ai envie de te dire
Que tes mots sur mon cœur, me parlaient d’avenir

Otangerac

Quelle importance

 

En attendant ton retour, chaque jour je m’ennui

En faisant de mes envies, chaque jour un sursis

Je cultive l’espoir, auprès de toi m’endormir

Peindre enfin la toile, pour nos deux vies unir

 

Quelle importance si je sais que la terre tourne

Que pierrot et colombine sur la lune retourne

Que les neiges éternelles nourrissent les ruisseaux

Qui sillonnent nos prairies aux rimes des pipeaux 

 

Quelle importance, tout cela m’indiffère

Quelle importance, si demain ressemble à hier

Quelle importance la galaxie et toutes ses merveilles

Si mon amour pour toi, ne provoque pas l’éveil

 

Otangerac

L’oubli s’est installé

 

L’oubli s’est installé, en grand maître incontesté

Les masques sont tombés, amèrement bousculés

Nos âmes mises à nu, aux confins des souvenirs

Les roses ne siéent plus, leurs épines font rougir

 

Envolé les mots d’amours, vers des cieux plus cléments

Esquivant les jours gris, et les humeurs du printemps

Les verbes s’envolent, pour un très long voyage

Emportant avec eux, l’indifférence dans leurs sillages

 

L’amour apaisant de l’enchantement capitule

Et son éclat s’altère, de l’aube au crépuscule

La bataille est perdue, jusqu’au dernier râle proscrit

Puis le bonheur chatoyant, fait place aux jours gris

 

Le mistral balais sans pitié, notre souvenir sidéral

Sinisant au déluge, d’un long ballet nuptial

Le fracas de la désunion, malmène nos chagrins

Et l’on reste enfermé, en attendant le prochain

 

Otangerac

Cosette

 

Parle-moi de tes nuances colorées

Et je te peindrais le bonheur diapré

Sur ta peau ambrée

 

Murmure-moi tes mots préférés

Et je te composerais une symphonie à son apogée

Ou nos corps pourront hyménées

 

Fait moi sentir tes effluves les plus exotiques

J’embaumerais tes nuits chimériques

D’un parfum sporadique

 

Raconte-moi tes rêves inassouvis

Et j’écriais pour toi mille et un récits

 Ou même toi Cosette tu auras ton habit de rubis

 

Ouvre-moi grand ton home

Fait moi place dans ton royaume

Laisse-moi devenir ton gentilhomme

 

Libère enfin mon âme de sa pétulance

Soulage-là de son errance

Accorde-lui ta providence

 

Ouvre-moi grand tes bras, pose ton pavois

Ecoute cette complainte pour laquelle je guerroie

Exauce ma prière, fait de moi ton prince ou ton roi  

 

 

Otangerac

Au creux de ta méridienne

 

 

Mon cœur envahi de ronce et de lierre

S’échoue, à l’hôtel de nos galères

Sous Des monceaux d’étoiles brisées

Oublié seul en ces lieux de rêve inachevé

 

Le chemin de mes rêves me donne des insomnies

Comme des enfants perdus qui nous cherchent dans la nuit

Qui aime sans rien savoir des amours conjugués

Mon mal est sans espoir, aussi j’ai dû le taire et ne pas le divulguer

 

Ces mots pour toi j’ai écrits, pour ne pas les crier dans la souffrance

Sais-tu combien de nuits j’ai meublé le silence ?

Loin de ton méridien j’ai maudit la distance

Prés de mon sac rempli d’émotions, de peines, et de cris d’espérance

 

Lorsque là-bas crissent sous un tapis de feuilles arable

Le feu sous des braises consumées

Je vais parfois au delà de mes rêves pour me nourrir d’érable.

Bien que mes larmes aux bords des cils se remplissent de vérité

 

Mon cœur c’est assagit est préfère expier

Devant cette vérité je le sais s’en viendra la sagesse
Ourlée de tant d’émoi de dame tendresse

Assi au coin de ton feu, perdu dans mes pensées.

Ma plume ose les mots, que l’on ne s’était dit

Ma pensée me berne parfois je ne trouve plus mes récits

Du secret des soupirs, de cette terre lointaine

Jardin de prose inspiré au creux de ta méridienne

 

Laissant dans son sillage naître de folles envies

Plutôt que les regrets, les beautés de la vie

Garder en soi tous les mots qui nous touchent

Pour que chaque matin veinent, s’abreuver à ta couche

 

Otangerac  

Otangerac

Au chateau de nos pères

 

Relis-moi tes mots façonnés en poèmes

Reparle-moi du pays berceau de notre enfance

Que je parte en voyage dans tes errances

Remémore-moi nos premiers baisers sur ce banc de bohème

Au jardin du château de nos pères

 

Lorsque le goût des baisers s’amalgamait au printemps

Quand la simplicité étalait ses charment d’enfants

Au regard aussi limpide qu’un soleil, perçant l’horizon
Etendant ses ailes, pour dorer les moissons

Ainsi tu as marqué ma vie et bercé mes oraisons

 

Première amourette d’une vie que nos plumes écrivaient

Qui faisait la richesse des premiers mots d’amour sous la lune échangées

Mon temps est fait de tes souvenirs mon cœur devra te remercier

Car ils sont innombrables et venant de toi je ne puis les gracier

 

Ceux qu’ils nous restent à venir sauront toujours nous embaumer

D’un inimitable parfum sur tes joues rouges posé

Quand je ferme les yeux j’en oublie les années

A présent j’attends et je le sais s’en viendra la sagesse de nos ainés

 

Otangerac

Dans mes interdits

 

T’es venus chez moi, porte coté cœur aventureux

Tu es entrée dans mes interdits récoltant mes aveux

Aujourd’hui je suis là, devant ce manque de toi

Alors rassure-moi, en me parlant tout bas

 

Depuis ma main, trace un à un les mots
Qui s’ajoutent et s’alignent, et filent comme un ruisseau

D ‘écrivant dans ses méandres mes peines et mes maux

Au grès de chaque jour au cœur de chaque mot

 

Bien sur j’ai connu d’autres yeux, d’autres aventures d’autres bras
Mais ma plume pour eux ne s’éternisait pas

Tous ces billets que j’écris, ils me viennent de toi
Tu les rimes, les invoques et les mimes parfois

 

Puis pour charmer ton oreille, j’y glisserai ma voix
Et des notes sans pareilles, s’élèveront vers toi

Sur ta bouche impatiente, je peindrai les couleurs
De ces fruits dont la mienne, t’offrira les saveurs

 

Les soirs de pleine lune j’inscrirais ton nom sur sa partie dorée 
Soir après soir, je reviendrai inspirer ma plume énamourée

Des petits bonheurs pourraient s’accumuler chaque jour

L’amour n’a pas d’âge pour venir croiser notre pourtour


Otangerac