L’alcool
L’alcool
Nous, notre vie étrange nous poursuit ;
Je sais les habitudes âcres de nos entrevues.
Nos dialogues, quand le cœur s’y prête,
Le mistral les anéanti
En sa démesure impitoyable.
Quelle disgrâce, que d’ilotisme, perfide créature
Tu sombre dans ta folie, les yeux pleins de feux
Telle un candélabre allumé,
Tu te dresse face à moi
Avec la haine d’un Attila au combat
Non je n’ai pas fermé la porte, ce soir là !
Pour en finir plus vite qua l’accoutumé
Sans arrêt tes blasphèmes volent dans le vent
Quand cela cessera-t-il ?
Dormir ou mourir
Je ne puis en aucun cas sans crainte.
Ressentir l’amour ou la haine.
La fatigue, l’ennui s’y mêlent…
Le sentiment doit se transformer
En un dévastateur et pluvieux printemps;
Vibrant d’amour et de souffrance,
De critiques, de découragement
Mais ailleurs, il est un simple
Cris d’une longue existence
Avant son dernier envol.
Dans le firmament du divin créateur
Otangerac 30.01.2005 *Ó tout droits de reproduction est interdite en France et a l’étranger COPYRIGHTÓ