Archive for juin 2010

Quelle importance

 

En attendant ton retour, chaque jour je m’ennui

En faisant de mes envies, chaque jour un sursis

Je cultive l’espoir, auprès de toi m’endormir

Peindre enfin la toile, pour nos deux vies unir

 

Quelle importance si je sais que la terre tourne

Que pierrot et colombine sur la lune retourne

Que les neiges éternelles nourrissent les ruisseaux

Qui sillonnent nos prairies aux rimes des pipeaux 

 

Quelle importance, tout cela m’indiffère

Quelle importance, si demain ressemble à hier

Quelle importance la galaxie et toutes ses merveilles

Si mon amour pour toi, ne provoque pas l’éveil

 

Otangerac

L’oubli s’est installé

 

L’oubli s’est installé, en grand maître incontesté

Les masques sont tombés, amèrement bousculés

Nos âmes mises à nu, aux confins des souvenirs

Les roses ne siéent plus, leurs épines font rougir

 

Envolé les mots d’amours, vers des cieux plus cléments

Esquivant les jours gris, et les humeurs du printemps

Les verbes s’envolent, pour un très long voyage

Emportant avec eux, l’indifférence dans leurs sillages

 

L’amour apaisant de l’enchantement capitule

Et son éclat s’altère, de l’aube au crépuscule

La bataille est perdue, jusqu’au dernier râle proscrit

Puis le bonheur chatoyant, fait place aux jours gris

 

Le mistral balais sans pitié, notre souvenir sidéral

Sinisant au déluge, d’un long ballet nuptial

Le fracas de la désunion, malmène nos chagrins

Et l’on reste enfermé, en attendant le prochain

 

Otangerac

Cet amour qui m’appelle

 

On oublie qu’à leur tour nos enfants grandiront
S’éloignant du chemin qui mène à la maison
Trop de nuits sans sommeil à perdre la raison
Et s’en viendra pour eux, les larmes de notre morte saison

 

Aujourd’hui je suis seul, car la vie t’a repris
Mais, le banc, toujours là, me murmure sans bruit
Qu’à travers chaque fleur, chaque brindille, chaque arôme
C’est ta main comme avant, qui doucement me frôle

 

Demain, je serai seul, au petit déjeuner
Mes derniers vrais baisers, je te les ai donnés
Mon cœur s’en est allé, au creux de tes bagages
Et je ne tarderais pas, à faire le voyage…

 

Parfois, quand je m’éveille, au milieu de la nuit
Et que dans notre chambre, il n’y a aucun bruit
Je cherche le sommeil, qui me fuit loin de toi
Celui qui m’apaisait, dans le creux de tes bras…

 

Le temps inexorable compte mes jours et mes nuits
M’approchant des platanes qui chassent mon ciel gris
Qu’ils sont loin de ma vue ces yeux qui m’interpellent
Mais demain sera-la ! Cet amour qui m’appelle

voici ma region là ou je suis né (qui veux son indépandence)

Cosette

 

Parle-moi de tes nuances colorées

Et je te peindrais le bonheur diapré

Sur ta peau ambrée

 

Murmure-moi tes mots préférés

Et je te composerais une symphonie à son apogée

Ou nos corps pourront hyménées

 

Fait moi sentir tes effluves les plus exotiques

J’embaumerais tes nuits chimériques

D’un parfum sporadique

 

Raconte-moi tes rêves inassouvis

Et j’écriais pour toi mille et un récits

 Ou même toi Cosette tu auras ton habit de rubis

 

Ouvre-moi grand ton home

Fait moi place dans ton royaume

Laisse-moi devenir ton gentilhomme

 

Libère enfin mon âme de sa pétulance

Soulage-là de son errance

Accorde-lui ta providence

 

Ouvre-moi grand tes bras, pose ton pavois

Ecoute cette complainte pour laquelle je guerroie

Exauce ma prière, fait de moi ton prince ou ton roi  

 

 

Otangerac

La porte ouverte

 

Je t’apprendrais mes nuits blanches sans sommeil

Ma vie d’errance mes jours sans soleil
Mes rêves secrets mes amours déchus
Mes plaisirs manqués mes désirs échus

Toi tu me raconteras les nuits d’angoisse

D’une chambre vide fugace
Le manque d’amour et les cris du cœur
Le parfum d’un lit vide dépourvu de sueur

Ensemble nous apprendrons l’avenir
Et ses projets de bâtir
Je serais ton appétence
Et toi mon effervescence

Comprendre ensemble nos jour d’abandons
L’amour qui ta fuis, et mes désillusions
Surprendre la nuit nos nouvelles pulsions
 Tes combats et mes guerres et nos trahisons

Tu m’expliqueras tes défaites et tes rêves brisé

L’amertume de ta voix et tes lèvres séchées
Ton regard fuyant et tes yeux d’amadou

Tes noires pensées et tes désirs les plus fous
 
Moi j’écouterais tes langueurs de détresse !

Comme on écoute un enfant le jeudi à confesse
Qui pleure ses joies dérobé a ses jours de jeunesse

Là !sur mon épaule je serais ta forteresse


 Connaître nos horizons
En fuyant les interdits de nos lointaines moisons
Je serais la porte ouverte a toutes tes interdits
Et toi mon ouverture sur notre paradis

 

Otangerac