Archive for novembre 2009

lES mots que je ne te dis pas

Ma démesure dans les mots que je ne te dis pas
Mais que j’ai là, au fond de moi
Et ma lassitude de ce silence enfoui qui ne demande qu’à jaillir
Au présent de ton infini
Ma colère de n’être pas cet autre qui pourrait dire, a ma façon
Mes sentiments perdus
Ma peur de ne jamais te retrouver comme je te rêve incessamment,
Pour au crépusculaire matin, chasser mes démons.
Dans la lumière de l’aube,
Qui m’apparaissent tels des ombres ridicules.
Alors le chagrin devient un flacon vide
Dans lequel on déverse le vin du lendemain
Celui qui nous enivre, celui qui nous fait vivre.
Puis restant seul comme un idiot a écouté
Touts ses mots qui s’évadent de moi et passe le mur des
silences
Ses satanés mots qui font mal lorsque ils passent,
Qui libèrent certes ! Une fois accouchée,
Mais qui se débattent dans les imbroglios de lyrismes
inachevés

Parfois, ces un coup de grâce,
Lorsque je crois que tu es là,

Alors ma douleur n’a de bon que cette lueur
Éclairant le chemin de retour à mes nuits

 

 

 Otangerac 18.11.2009

L’amant éphémère

Elle geint des larmes
amères.
Sur son amour d’amant éphémère,
Sa confiance donnée sans plan,
Sa fausseté la piétinant.

Reste des souvenirs
de gestes pédants

Il croie toujours qu’il pourra
Sur son sofa de sales cons
L’allonger sans affection.
Jamais personne, attention !
Ne la baisée, de cette façon !

Mais qu’est-ce que tu crois, eh, toi ?
Pour qui tu la prends, ou pour quoi ?
Trouves-toi une autre pour faire ça
Dans ton salon la première fois
Et surtout n’y reviens pas !

C’est souvent ainsi, pourtant,
Je leur dis que jamais sans
L’amour un beau jour naissant,
Elle ne puis se donner quand
Pour lui sa seule envie n’est que vent.

Toi qui ne sais l’affection,
Pour toi je n’ai qu’aversion.
Retourne à tes variations,
Non merci, c’est sans-façon,
Je te dis à jamais sale con.

Enfin dans son doux chez-elle,
Ses larmes glissent encore une fois
Mouillant ses lèvres douces comme soi.
Elle pense encore à ce mec qui n’était qu’un sournois.
Elle fais vœux pour qu’une fois :

Ils ses regardent ces deux salauds
Bien en face pour rire dans son dos.

Ton amour volage




Notre amour na pas
survécu

Ton nouvel amour ma
vaincu

Il ma privé de ton
sourire

Pourtant j’avais
tellement de chose à dire

 

A tu oublié nos peines
et nos douleurs ?

Lorsque nous
cherchions toi et moi le bonheur !

Toutes ses nuits
derrière nos écrans

Jusqu’au matin soleil
levant

 

Notre idylle na pas eu
une chance de survie 

Depuis ton départ en
catimini

Mon écran ne fait plus
le moindre bruit

Mais tu ne sait pas
que tu ma détruit…

 



Mon cœur a présent es
en parcage

Il na plu le goût du
partage

Ton absence fait des
ravages

Mais il ne peut plu
faire de tapages

 

Pour ton amour volage

 

Otangerac 

La belle pomme




Sur un chemin de campagne en automne,

Sous un magnifique pommier,

Une petite crotte posée furtivement par un petit
bambin s’ennuyait.
Soudain une rafale de Mistral,

De l’arbre fit tomber une très jolie pomme.

Toute heureuse d’avoir enfin de la compagnie, la
petite crotte dit:
– Bonjour belle rouge!
Pas de réponse.
– Bonjour! Insiste la petite crotte.
Toujours pas de réponse de la belle écarlate.
– Ohé! Tu es m’entend? Je dis bonjour !
La pomme se tourne.
– Pardon ? C’est à moi que tu causes ?

Non mais tu m’as vu, tu t’es vu ?

Moi belle, ronde, rouge et brillante à souhait,

Toi misérable et nauséabonde petite crotte!

Crois tu vraiment que je vais t’adresser la parole ?
Tu rêves !
La petite crotte est très triste,

Elle ne répond pas, se retourne pour cacher ses
larmes.

Le bambin au retour de l’école, sautillant et chantonnant: "Lalala
lalala…"
évitant sa crotte du matin, la contourne.
Puis s’approche la belle pomme,

S’incline, la ramasse la frotte vivement sur le revers
de sa manche

Et la croque à grandes dents.

Alors la petite crotte se retourne toute ravie

Reconnaissant son poseur de bambin  

Dit à la pomme: – A tout à l’heure !!!!